[Répétition de "Paint Me Desert" (Lila Nett, chorégraphe)]

[Répétition de "Paint Me Desert" (Lila Nett, chorégraphe)]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT0704 04
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
descriptionRépétition de "Paint Me Desert", spectacle sur une chorégraphie de Lila Nett donné du 19 au 22 novembre 1990 à la Salle Gérard-Philipe de Villeurbanne. Adresse de prise de vue probable : Salle Gérard-Philipe de Villeurbanne, 46, cours de la République, 69100 Villeurbanne.
historique"Paint Me Desert" : Lila Nett choisit l'invocation, peut-être l'incantation pour sa dernière création, fruit d'un séjour-retraite [à l'été 1990] dans le désert Mohara de Californie. Trois semaines parmi le sable et les pierres, dans les cavernes naturelles grouillantes de présences animales étranges et une semaine seule sous une tente. Une intuition artistique pousse la chorégraphe à partir dans ce désert "avec l'intention de ramener une pièce". Curieusement, plusieurs des quatre danseurs qui interprètent les différentes séquences de "Paint Me Desert" ont eux-mêmes une passion pour cette chorégraphie entourée de mythes : l'une s'y est aventurée en 4x4, une autre a effectué une traversée-initiation. Au mois d'août [1990], la chorégraphie commence à être ébauchée au château de Bois Franc. De ce travail, tout juste achevé, ressort une économie de moyens dans les décors comme dans la musique, mais également dans la gestuelle où le style Lila Nett est bien sûr identifiable, mais avec une sobriété, une intensité très différente du très échevelé "A Dragon's Nest For You", présenté [en 1989] au théâtre des Ateliers. Plus de texte dit sur scène, seulement quelques lignes d'introduction signées de la chorégraphe pour situer ses intentions : "Vent aride efface mon nom, radie mon histoire (...)" Très précise, avec des points de "focus" quasi mathématiques ou des imbrications corporelles très terriennes, les figures obéissent à une composition précise qui veut évoquer la vie animale ou minérale à travers les thèmes de l'obsession, des ivresses (duos, solos, allusion aux éléments naturels comme le vent ou le soleil) ou encore d'un conte de philo. Une pièce dépouillée, accompagnée sur scène au violoncelle par une musique composée spécialement par Gwendolyn Marie Watson pour poser de nouveaux repères dans l'exploration chorégraphique de Lila Nett. Source : "Danse sur le sable" / P.D. [Pascaline Dussurget] in Lyon Figaro, 19 novembre 1990, p.40.
note à l'exemplaireNégatif(s) sous la cote : FIGRP02958.

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