[Conseil municipal de Lyon : séance du 18 mars 1991]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP03573 010
technique1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historiqueLe Conseil municipal de Lyon a installé, le 18 mars 1991, un nouvel élu dans les rangs de sa majorité. Il s'agit de Jean-Jacques David, un gérant de société de 43 ans qui vient remplacer Jean de Chaignon, démissionné par le préfet pour cause de faillite personnelle. [...] Le 18 mars, les pentes de la Croix-Rousse étaient également à l'honneur avec une série de dossiers relatifs à son aménagement, avec d'une part la définition d'une zone de protection du patrimoine architectural et urbain et, d'autre part, l'ouverture d'un projet d'aménagement de la place des Terreaux. Une occasion, pour la socialiste André Rives, chargée des questions culturelles au PS, de monter au créneau : "Nous souhaitons apporter quelques remarques préalables à la concertation. Quel avenir réserve-t-on à la galerie des Terreaux. Ne pourrait-elle pas accueillir la fondation de la photographie ? Où en est le projet de musée d'Art contemporain ? Ne pourrait-t-on pas utiliser le sous-sol de la place comme lieu culturel plutôt que comme parking ? Voici l'un des dossiers les plus importants de ce mandat !". Henry Chabert. adjoint chargé de l'Urbanisme, a répondu, que l'avenir du sous-sol de la place n'était pas encore déterminé, mais que la population était plutôt favorable à la construction d'un parking. Quant à la galerie des Terreaux, la municipalité semble rencontrer des difficultés à l'acquérir : "La famille du chanteur Franck Alamo qui en est propriétaire s'oppose à la vente". Quant au classement des pentes de la Croix-rousse en zone de protection du patrimoine architectural et urbain, les socialistes le trouvent un peu tardif à leur goût. "Le site est déjà en partie ravagé dans cette zone où l'on recherche la rentabilité maximum", a lancé André Rives. C'est le Croix-Roussien Michel Noir qui a tenu à répliquer, en renvoyant à la municipalité précédente la responsabilité des constructions actuelles : "Si les intervenants fonciers arrivent dans ce quartier depuis deux ou trois ans, c'est parce que les choses ont commencé à bouger il y a une dizaine d'années ! Certains se sont dit qu'il y avait des affaires à faire et nous sommes pratiquement incapables de les arrêter. J'espère que cette nouvelle procédure de zone protégée nous permettra de mieux maîtriser les choses". Source : "Michel Noir remonte les pentes" / Catherine Lagrange in Lyon Figaro, 19 mars 1991, p.4.
note à l'exemplaireCe reportage photographique contient 85 négatifs.
note bibliographique"Le maître du mystère" / Gérald Prévost in Le Progrès de Lyon, 19 mars 1991.