[Elections cantonales de 1992 (1er tour). Vote de Gilbert...

[Elections cantonales de 1992 (1er tour). Vote de Gilbert Chabroux à Villeurbanne]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTP0951B 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
historique Triangulaire à l'issue du premier tour des élections cantonales, le 22 mars 1992, dans les trois cantons de Villeurbanne. Le parti socialiste conserve une courte tête d'avance, talonné par le Front national. Les écologistes ne participeront pas au second tour.
historique A Villeurbanne, où ces élections constituent un véritable test pour les trois cantons socialistes de la commune, l'heure est à la triangulaire qui opposera, [le29 mars 1992], les candidats du PS, du FN et de la liste d'union RPR-UDF-Nouvelle Démocratie. Une étape d'autant plus décisive qu'il s'agit là du premier véritable rendez-vous électoral de "l'après-Hernu". En tout cas, un constat s'imposait, [le 22 mars], à l'issue du premier tour, puisque les trois cantons se retrouvent non seulement dans une triangulaire, mais que le Front national se maintient dans une position favorable. Un ancrage notamment acquis lors des partielles organisées en juin 1990 dans le canton sud et alors que Carpentras venait d'embraser la France entière. De manière générale, les Villeurbannais ont été plus mobilisés que pour les dernières élections cantonales : 65,7% d'entre eux se sont rendus aux urnes. Dans le canton sud, le candidat sortant Nathalie Gautier (PS) obtient 30,06% des voix (3610 voix sur 19 096 inscrits). Le représentant du Front national, Pierre Vial, suivant à 25,24% (3032 voix), contre 22,44% (2695 voix) pour Christian Montégu (Union RPR-UDF-Nouvelle Démocratie). Rien n'est encore gagné, mais Nathalie Gautier estime toutefois "qu'avec 30% des voix au premier tour, c'est bon. Le Front national ne progresse pas malgré la mobilisation massive de l'électorat. La participation s'est plutôt reportée sur la liste d'unions RPR-UDF. C'est la triangulaire, mais à partir du moment où j'ai été élue en juin 1990, je suis la candidate la mieux placée". Dans le canton nord - 19.791 inscrits -, Bernard Rivalta, élu en 1985 avec 53,04% des voix, a obtenu [le 22 mars], 29,02% des suffrages. De son côté, le candidat Front national, Daniel Falcoz, se maintient à 23,84% des voix (2995 voix), contre 22,12% (2779 voix) pour Daniel Servy, candidat de la majorité départementale. Là encore, le socialiste "solitaire", évincé de l'équipe municipale villeurbannaise en 1989, devra faire cavalier seul jusqu'au bout pour conserver son titre et assurer sa "survie" au sein de l'assemblée départementale. Enfin, dans le canton centre - 20.205 inscrits -, Marc Fraysse (Union RPR-UDF-Nouvelle démocratie) obtient un score encourageant avec 26,63% des suffrages (3440 voix). Talonnant de près Raymond Terracher (PS) - 27,80% des suffrages et 3591 voix - qui a repris le flambeau du conseiller général sortant, Gilbert Chabroux. Le maire de Villeurbanne ayant par ailleurs choisi de se porter tête de liste pour les Régionales. Là encore, le Front national marque le coup puisque 20,93% des votants (2704 voix) ont choisi Marie-Annick Danion. A l'issue du premier tour, rien n'est encore joué à Villeurbanne. Les différentes listes devront composer avec le report des voix. A ce titre, les suffrages des candidats écologistes, qui ont obtenu des scores intéressants dans les trois cantons, pèseront certainement dans la balance. Dans le canton nord, par exemple, Pierre Bouquet rate le second tour pour 43 voix manquantes. Les candidats doivent, en effet, obtenir 10% du nombre des inscrits pour pouvoir se représenter et le candidat des Verts n'a obtenu que 1936 voix, soit tout de même 15,41% des suffrages. Même cas de figure dans les cantons sud et centre où Gilbert Dumas et Henri Persat, qui ont en moyenne mobilisé 12% des électeurs, se voient finalement contraints d'abandonner. Source : "Villeurbanne joue les triangulaire" / Marie-Anne Maire in Lyon Figaro, 23 mars 1992, p.7.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP05094.

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