[Conseil municipal de Lyon. Séance du 16 mars 1987]

[Conseil municipal de Lyon. Séance du 16 mars 1987]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP2011 01
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
descriptionDe droite à gauche : Marc Laleix, René Chevailler (P.C.), Lucien Durand (P.S.), Gérard Collomb (P.S.) et [personne non identifiée].
historiqueLes édiles de la capitale des Gaules ont planché [le 16 mars 1987] à partir de 18h30 sur des dossiers qui détermineront l'avenir de la ville. Au menu, le vote du budget primitif 1987, présenté par Robert Pitiot, "rapporteur en titre", comme on se plaît à l'appeler dans les services municipaux, le transfert à Lyon du siège mondial d'Interpol proposé par Maître Soulier, la concession pour les uns, la privatisation pour les autres de la cuisine centrale des restaurants scolaires défendue par Lucette Lacouture et la réhabilitation de l'Opéra-Grand Théâtre décrite par Jean-François Mermet ont été les principales têtes d'affiche de la soirée. Le budget primitif 1987 s'équilibre, en recettes et en dépenses, à la somme de 2.027.987.596 francs. Les recettes de fonctionnement devraient se monter à 1.751 285.428 francs, soit 112.786.280 francs de plus qu'en 1986, ce qui correspondrait à une augmentation de 6,9%. De leur côté, les recettes d'investissement atteindraient 276.702.168 francs, soit 58.261.243 francs de plus qu'en 1986, ce qui correspondrait à une augmentation de 26,7%. Au total, les recettes progresseraient de 171.047.523 francs, soit 9,2%. En ce qui concerne les dépenses, le fonctionnement devrait revenir à 1.634.103.904 francs, soit une augmentation de 105.315.864 francs, c'est-à-dire plus 6,9%. L'investissement coûterait 393.883.692 francs, soit une augmentation de 65.731.659 francs, c'est-à-dire plus 20%. On le voit, dans ce budget primitif 1987, l'investissement progresserait beaucoup plus vite que le fonctionnement. Le rapport sur la concession de la cuisine centrale des restaurants scolaires a également eu la vedette. Lucette Lacouture a bien spécifié que "cette concession ne concerne que l'outil de fabrication des repas ; le service des restaurants scolaires proprement dit n'entre pas dans l'objet du rapport". Un cahier des charges a été établi par les services scolaires de la ville. Ce cahier des charges a été présenté au conseil municipal ainsi que deux contrats. L'un concède l'ouvrage public pour quinze ans à la société Hexagone, l'autre afferme à la société générale de restauration, pour six ans, le service de fabrication des repas nécessaires au service public municipal de restauration scolaire. Le délicat problème du personnel n'a pas été complètement résolu. L'objectif est de satisfaire la moitié des points de distribution en février 1988 et la totalité en septembre. Autre pièce maîtresse, le rapport sur la réhabilitation de l'Opéra. Avec quatre points forts. Le rapporteur a, entre autres, demandé à ses collègues de déclarer l'équipe de Jean Nouvel lauréate du concours pour la réhabilitation de l'Opéra. Les bureaux d'Interpol seront construits sur un terrain du quai Achille-Lignon. A cette fin, l'Etat versera en trois années la somme de 6.300.000 francs, à raison de 2.100.000 francs par an. Le premier adjoint a proposé à ses collègues de dégager un crédit de trois millions de francs, qui seront versés par moitié en 1981 et en 1988. Deux projets de ZAC dans le troisième arrondissement, trois dossiers sur la ligne D du métro, une délibération sur la réhabilitation du théâtre des Célestins ont été les autres éléments marquants de cette soirée. Source : "Les dossiers qui déterminent l'avenir de la ville" / [Laurent Perzo] in Lyon Figaro, 17 mars 1987, p.[4].
note bibliographique"Le conseil de l'année : un budget record" / Laurent Perzo in Lyon Figaro, 17 mars 1987, p.3-[5]. - Le Progrès de Lyon, 17 mars 1987.

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