31, rue de Godefroy

droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0979 005 00361
technique 1 photographie numérique : couleur
description Inscription(s) sur l'image : "Dans cette maison naquit / le 21 avril 1876 / Frédéric-Charles-Pierre-Edouard Bargone / dit Claude Farrère / de l'Académie française / marin et écrivain / capitaine de corvette / commanda le "Bouvet" et "L'Amiral Aube" / son oeuvre de romancier s'incorpore / au patrimoine français".
historique Plaque mémorielle inaugurée le 25 avril 1959.
historique Frédéric Charles Pierre Edouard Bargone est né le 27 avril 1876 à Lyon (6e), fils de Pierre Dominique, Lieutenant-colonel d'infanterie de marine, et de Isabella Noble. Il épouse à Paris Victorine Joséphine Roger. Il entre en 1894 à l'Ecole navale. Enseigne de vaisseau en 1899, il obtient en 1906 le grade de lieutenant. Il sert sur le cuirassé "Bouvet" et le croiseur-cuirassé "Amiral Aube" (1914-1916) puis est affecté à l'artillerie d'assaut (1916-1918). Il est capitaine de corvette quand est signée la paix. Il démissionne en 1919 pour"Se consacrer à sa seconde passion : les lettres. Il publie, dès avant la guerre et sous le pseudonyme de Claude Farrère, plusieurs romans dont l'un, "Les Civilisés", a obtenu le prix Goncourt en 1905. Durant l'entre-deux-guerres, Claude Farrère poursuit cette oeuvre plus qu'abondante, puisant à la double source du réalisme et de ses souvenirs d'officier de marine en Extrême-Orient. Il écrit principalement des romans à succès mais aussi des récits de voyages, des ouvrages de marine et des essais sur l'actualité internationale. Il est l'ami de Pierre Louys et de Victor Segalen et porte une grande estime à Pierre Loti. Il s'intéresse particulièrement à la Turquie à partir de 1902, et surtout au Japon. Claude Farrère est invité par le gouvernement japonais en 1938 en tant qu'écrivain "indépendant". Au cours de ce séjour, il se rend en Chine du Nord, en Corée et au Mandchoukouo. Claude Farrère s'illustre le 6 mai 1932 en s'interposant entre le président Doumer et son assassin, ce qui lui vaut deux balles dans le bras. En 1933, il s'engage au sein du Comité français pour la protection des intellectuels juifs persécutés, Il demande aussi à la France de faire bon accueil aux Juifs qui fuient l'Allemagne. Pendant l'entre-deux-guerres, il fait partie de la rédaction du journal des Croix-de-feu, "Le Flambeau". Après deux échecs, au fauteuil Richepin en 1927 et au fauteuil Jonnart en 1928, Claude Farrère est élu à l'Académie française le 28 mars 1935. Il arrache son faureuil à un concurrent de choix, puisqu'il s'agit de Paul Claudel. Après-guerre, il devient membre de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain. Claude Farrère fut président de l'Association des écrivains combattant et a donné son nom à une distinction littéraire. Retiré en pays basque, près de Saint-Jean-de-Luz, c'est à Paris qu'il meurt le 21 juin 1957. Claude Farrère repose au cimetière de Sainte-Foy-lès-Lyon (div. D, groupe 8).
note bibliographique Les plaques commémoratives racontent Lyon / Jean-Marc Mourier et Michel Morandet, 2017 [BM Lyon, 6900 Z0 MOU].

Retour