[Elections législatives de 1993 : entretien avec Raymond...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP0200A 07
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
description Reportage photographique réalisé à la permanence de Raymond Barre du cours Vitton (Lyon 6e), lors d'un entretien dans le cadre des élections législatives de mars 1993.
historique Investi par le RPR et l'UDF comme candidat unique de l'opposition, sans avoir rien demandé, Raymond Barre aborde cette campagne dans la plus grande sérénité. Habitué des élections au premier tour de scrutin, il ne devrait pas cette année faillir à la tradition. Il mène néanmoins campagne dans sa circonscription. Non seulement le lundi, comme à son habitude, mais trois ou quatre jours par semaine. S'intéressant aux problèmes très locaux, comme nationaux. Toujours opposé au régime des partis, il mène toutefois campagne avec les élus locaux de l'UDF et souhaite le succès des partis politiques de l'opposition. Mais prévient cependant ses électeurs contre la déception : "Il n'y aura pas de miracle. Il ne faut pas se faire d'illusions. Il faut regarder les réalités en face". Interrogé par ses électeurs sur la mosquée de Lyon, il se déclare favorable au principe de la construction d'un lieu de culte pour les musulmans de Lyon, mais craint qu'elle ne devienne un instrument de propagande politico-religieux. Pour éviter cela, il demande la signature d'une convention entre la Ville de Lyon et l'association chargée de sa construction. II voit dans l'écologie une mode, et se méfie des candidats de circonstance. "En France, dès qu'il y a une élection, vous avez les candidats qui fleurissent uniquement au souffle de la campagne électorale". Plus que jamais, Raymond Barre refuse de se prononcer sur le duel Noir-Mérieux, Il laisse aux électeurs de la deuxième circonscription le soin de trancher : "Dans l'intérêt de Lyon, il faut éviter tout ce qui peut envenimer la situation", se contente-t-il de commenter. Source : "La campagne tranquille de Raymond Barre" / Propos recueillis par Catherine Lagrange in Lyon Figaro, 16 mars 1993, p.1 et 3.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP05945.

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