[Ville de Lyon. Exposition des projets pour l'aménagement...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTL0269 12
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
historique Quel visage aura demain la place des Terreaux ? Du 17 au 31 décembre 1991, la municipalité de Lyon expose les cinq projets retenus sur les quarante-huit présentés pour son aménagement. Chacun d'entre eux tente de redonner au site son "prestige", son "excellence" pour qu'il redevienne un "espace de référence, une identité pour La ville, au regard des autres villes européennes". Condition sine qua non pour être sélectionné. "Nous avons laissé une grande liberté aux équipes d'architectes, souligne Michel Noir. A aucun moment on a dit qu'il fallait des arbres, du marbre ou du parquet". Quelques grandes lignes, cependant, étaient imposées au lancement du concours notamment en ce qui concerne les accès du futur parking des Terreaux. Ils doivent être placés hors de l'emprise de la place. De même pour la circulation. Les projets ont l'obligation de prendre en compte sa suppression à l'est et au nord de la place dans le cadre du Plan Presqu'île. Seules les voies devant le palais Saint-Pierre et la galerie marchande sont maintenues pour les dessertes des transports en commun et automobiles. Autre élément à prendre en ligne de compte, le stationnement. Il est purement et simplement supprimé. Le mobilier urbain doit être intégré à l'aménagement d'ensemble. L'éclairage public doit mettre en valeur les monuments et aménager le paysage nocturne. Quant à la fontaine de Bartholdi, il n'en est pas fait mention. Reste enfin le coût de l'opération qui ne devait pas dépasser les 24 millions de francs. Résultat, cinq projets ont été retenus. [...] Source : "Cinq projets sur la place" / David Chapelle in Lyon Figaro, 17 décembre 1991, p.1 et 3-4.
historique Les deux architectes lyonnais Jourda et Perraudin s'appuient sur les différents pouvoirs - politique, culturel, commercial et populaire - que représentent les quatre façades. Ils les rassemblent à l'aide de quatre ailes portées par des colonnes qui prolongent les façades des bâtiments existants. La place devient ainsi un espace baroque. Où les vides sont considérés comme des espaces bâtis. "C'est un lieu dévolu au regard et qui se suffit à lui-même. La place n'a besoin de rien si ce n'est de vide et de calme. Les grandes figures d'angle étant là pour la protéger. La place n'a plus de direction préférentielle".
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP04795A.
note bibliographique "Cinq projets pour ressusciter les Terreaux" / Pierrick Eberhard in Le Progrès de Lyon, 17 décembre 1991. - "Terreaux : cinq projets pour oublier le sur place" / Daniel Licht in Lyon Libération, 18 décembre 1991, p.2-3.

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