[Déplacements urbains en mode doux. Parc de stationnement...

/ 89 suivante
[Déplacements urbains en mode doux. Parc de stationnement pour vélos]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP10363 002
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Devant la mairie du 1er arrondissement, à deux pas de l'Office de tourisme de Bellecour, à l'entrée de la bibliothèque municipale de La Part-Dieu, vers la poste place Trion ou devant l'es entrées du parc de la Tête-d'Or. La Charte du vélo, adoptée au début de l'année, trouve une traduction dans le paysage lyonnais. avec la mise en service de soixante-six parcs de stationnement pour les vélos. Situés en surface, sur le domaine public, ces espaces équipés chacun d'une rampe de cinq à sept arceaux offrent désormais une capacité de stationnement de quatre cent cinquante places. Conçus par le designer Jean-Michel Wilmotte, ils font partie du nouveau mobilier urbain de l'agglomération et sont signalés par un panneau d'information sur fond vert marqué de la lettre "P". L'initiative a été étendue à d'autres communes que Lyon, à Saint-Didier-au-Mont-d'Or, à Saint-Genis-les-Ollières et à Saint-Priest. Parallèlement à l'action en surface, Lyon parc auto met à disposition des cyclistes des espaces de stationnement dans quinze des dix-huit parcs dont la société assure la gestion. Seuls Perrache, la Bourse et Part-Dieu ne sont pas concernés. Les arceaux sont accessibles gratuitement et sont situés près des locaux d'exploitation. Au total, cent cinquante-cinq vélos peuvent être installés simultanément dans ces espaces sous surveillance. Quatre garages à vélo, gratuits ceux-là, seront par ailleurs mis en place prochainement à Gare-de-Vénissieux. Dans les gares de Lyon, la Communauté urbaine joue la carte des incontournables consignes, dans une version post-Vigipirate, c'est-à-dire dotées de manomètres permettant une détection adaptée à la sécurité des voyageurs. A Perrache, comme à Part-Dieu, l'objectif est de regrouper au même endroit les bagages, objets trouvés et les vélos. Et ce conformément à la convention signée le 18 septembre 1998 avec trois cents communes appartenant au réseau des villes cyclables, dont Lyon. Outre les consignes, la SNCF a notamment rendu accessible aux vélos l'ensemble des Trains express régionaux circulant en Rhône-Alpes. Ce qui est encore loin d'être le cas dans le métro de l'agglomération lyonnaise, même si le cahier des charges du prochain trolleybus intègre la possibilité de transporter piétons, poussettes, cyclistes et vélos. Si Christian Philip "ne prétend pas vouloir mettre tous les Lyonnais sur un vélo", le premier adjoint de Raymond Barre n'en entend pas moins faire sortir la bicyclette de sa marginalité, dans le cadre "d'un Plan des déplacements urbains qui fixe à 5%" de parts de marché l'objectif à atteindre pour les vélos. Le schéma directeur s'appuie sur l'aménagement de pistes cyclables en site protégé. "On ne se contentera pas de peindre une partie de la chaussée", promet le président du Sytral, l'autorité organisatrice des transports en commun. La voie des vélos sera parfaitement séparée des voies empruntées par les automobiles. Quitte à se confondre parfois avec les voies réservées aux bus, aux taxis, aux ambulances et aux secours, compliquant d'autant plus une cohabitation déjà difficile. Le premier axe structurant pour les vélos sera mis en service début février 1999 entre Edouard-Herriot et Saint-Jean. Il partira des hôpitaux, longera sur 4,4 kilomètres les cours Albert-Thomas et Gambetta, la Fosse aux ours, Bellecour, avant d'arriver à Saint-Jean. Suivront trois autres tracés : entre Part-Dieu, Bellecombe, Charpennes et La Doua au printemps prochain, de la faculté des quais du Rhône à Vénissieux via la route de Vienne, puis une liaison Nord-Sud sur la rive droite du Rhône. Ces projets font partie intégrante du schéma directeur de développement du vélo, auquel le Grand Lyon consacre 10 millions de francs en 1998, la Ville de Lyon s'étant engagée à financer 12 millions de francs sur trois ans. Source : "Place aux vélos" / Marie-Anne Maire in Lyon Figaro, 9 octobre 1998, p.1 et 4.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 12 négatifs.
note bibliographique "Le vélo moteur de l'insertion" / Marie-Anne Maire in Lyon Figaro, 10 octobre 1998, p.3.

Retour