[Conférence de presse avec Michel Noir, maire de Lyon]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP2796C 03
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
historique Dans la foulée de son élection au fauteuil de maire de Lyon, Michel Noir avait lancé : "Au travail, vite et bien !". Un mois plus tard, il explique : "On a bossé comme des fous !... C'est vrai qu'on a aligné les heures". Et puis il entre dans le détail de l'activité de la mairie depuis quatre semaines pour illustrer son propos. Sur le thème "priorité à la collégialité", le maire explique que, tous les vendredis, les conseils d'adjoints (de 7h30 à 9 heures) font le point de plusieurs dossiers simultanés. Ainsi, le 28 avril 1989, Florence Balay a-t-elle planché sur les questions scolaires, Bernadette Isaac-Sibille sur l'enseignement de la musique et Christian Gelpi sur son projet de SOS-environnement. Au cours de ces réunions, chacun fait non seulement le point de ses activités, mais en profite pour donner son point de vue sur les spécialités des autres. Second volet, la présence sur le terrain : le maire sera présent deux heures, trois fois par semaine, dans les divers secteurs de la ville, "car c'est là que l'on a le contact avec les habitants". En un mois, qu'il s'agisse de Michel Noir lui-même ou des adjoints, les élus se sont attachés à visiter toutes les écoles de la ville, pour déterminer les priorités car la mairie vient de débloquer cent millions de francs pour la remise en état des bâtiments scolaires. Michel Noir précise encore que le comité exécutif d'agglomération va se réunir d'ici à la mi-mai et que la première réunion du Conseil international de Lyon qui rassemblera des représentants des entreprises, des institutionnels économiques et des politiques autour de Christian Boiron, aura lieu le 26 mai. Parallèlement, à travers toute une série de contacts parisiens avec les ministres (Joxe et Chevènement et Charasse), le maire de Lyon s'attèle à faire "l'inventaire des besoins" et à "scanneriser les intentions de chacun". A sonder, donc, les partenaires gouvernementaux pour établir les priorités. Restent les grands dossiers. Ceux qui ont été arrêtés, comme l'aménagement de la place Antonin-Poncet. Sur ce point, le maire est formel. La procédure était illégale, d'où le coup d'arrêt brutal. Dans la foulée, il exprime le souhait de voir cet aménagement intégrer plus de verdure, en opposition au projet initial qui prévoyait un décor minéral. En attendant son élection à la présidence de la Communauté urbaine, "comme c'est la tradition pour le maire de Lyon", Michel Noir est bien décidé à revoir les articulations entre la ville et la CoUrLy. La voirie de proximité pourrait bien être déléguée aux mairies d'arrondissements. Quant aux "équipements structurants de l'agglomération", tels que l'opéra, le stade de Gerland ou la halle Tony-Garnier, le maire envisage une formule de conventions avec les autres collectivités locales. En clair, Michel Noir n'entend pas faire payer à la seule ville de Lyon les aménagements des équipements lourds qui sont fréquentés par une majorité ou un nombre important de non-Lyonnais. Une décision que les Lyonnais apprécieront sûrement. Source : "On a bossé comme des fous" / Jeanine Paloulian in Lyon Figaro, 29 avril 1989, p.2.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP01086.

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