Louis Pradel, maire de Lyon

[Inauguration de la piscine Mermoz]

Louis Pradel, maire de Lyon
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0702 B05 18 103 00003
technique1 photographie négative : noir et blanc ; 6 x 6 cm
descriptionAdresse : Piscine d'été Jean-Mermoz, 12, place André-Latarjet, Lyon 8e.
historiquePiscine d'été Jean-Mermoz. Christian Batton et Robert Roustit, architectes ; 1965-1967. Collaborateur : P. Delescluse, ingénieur-conseil. Maitre d'ouvrage : Ville de Lyon. Inauguration : 30 mai 1969.
historique"C'est notre sixième piscine d'été que j'ai le plaisir d'inaugurer". M. Pradel, maire de Lyon, parlait ainsi du coquet bassin Mermoz creusé sur la place Professeur-André-Latarjet, dans le huitième, et ouvert au public depuis [le 30 mai 1969]. Une très curieuse piscine d'ailleurs, comme le souligne M. Pradel. Car sa forme dépend de celle du terrain disponible, un triangle, que les architectes, MM. Batton et Roustit, ont eu le génie d'utiliser avec le maximum de rentabilité et d'originalité. En voici les aspects. A la base, un bâtiment long de 40 mètres et large d'une vingtaine. Là sont les deux vestiaires : l'un pour les dames, au rez-de-chaussée ; l'autre pour les hommes au premier étage. Un ensemble très fonctionnel, même luxueux, avec cabines et placards particuliers, ces derniers du style consigne automatique de la S. N. C. F. Capacité : 1.500 personnes, mais en fait 3 à 4.000 en se serrant bien dans les vestiaires communs. Vient ensuite, parallèle au bâtiment, le premier bassin : 25 m. de long et 10 m. de large, orné de deux plongeoirs et favorable aux compétitions. Plus une particularité : il est ouvert sur le grand côté extérieur et se prolonge, par une large virgule inversée, jusqu'à atteindre l'extrémité du triangle. Une idée intelligente qui a permis de dégager deux nouveaux bassins : l'un de 800 mètres carrés et encore profond, l'autre en bout, plus petit et réserve aux enfants. Il restait enfin une zone à gagner : le concave de la virgule. Il suffit d'y mettre le bar : un comptoir circulaire surmonté d'une vasque du plus heureux effet. Et le tour était joué. Coût de l'opération : 350 millions d'anciens francs. L'Etat a fourni 12% de la somme et la ville le reste, avec l'aide de la Caisse des dépôts et consignations. Il faudra bien essayer de récupérer une partie de cet argent, mais pourtant les tarifs restent très abordables : 1 franc pour les scolaires de 6 à 16 ans ; 2 francs pour les autres, avec des possibilités d'abonnement. De quoi encourager les nombreux curieux qui, dans un désordre parfait mais très démocratique, se pressaient hier autour du bassin et de M. Pradel. Une dernière remarque : l'eau peut être chauffée en cas de nécessité et cela sera bien utile en cette fin de mois de mai par trop turbulent. On plaignait presque, [le 30 mai 1969, au soir], les judokas du club Laënnec qui avaient troqué leurs kimonos contre un maillot de bain afin d'user de ce rare privilège : plonger les premiers dans une eau vierge et glacée. Source : Dernière heure lyonnaise, 31 mai 1969.
note à l'exemplaireLe titre principal de la photographie reprend les annotations de Georges Vermard sur les pochettes de négatifs. Dans le cas contraire, il a été forgé par la Bibliothèque de Lyon et placé entre crochets.
note bibliographiqueL'Echo-Liberté, 31 mai 1969.

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