[Basilique Notre-Dame de Fourvière : la chapelle...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0771 FIGRPTL0098 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
historique A la fin octobre 1988, les Lyonnais découvriront le nouveau look de la chapelle de Fourvière... En effet, depuis plus de soixante ans, la Vierge et le clocher n'avaient subi aucune retouche. Un restauration urgente s'imposait. D'autant que des blocs se détachaient suite à des fissures dans la pierre, risquant même de présenter un risque pour les nombreux visiteurs : plus d'un million de personnes chaque année. Pour enrayer la dégradation de l'édifice, la Commission de Fourvière n'a pas hésité. Créée en 1853, la commission est composée de notables et de bourgeois lyonnais. Seuls propriétaires, ils ont l'entière responsabilité du financement des travaux. "Nous disposons actuellement d'un million cinq cent mille francs". Pour quarante cinq pour cent, il s'agit de subventions de l'Etat et de la ville de Lyon. Le reste provient des nombreuses souscriptions des Lyonnais. La rénovation complète de la chapelle est évaluée à cinq millions de francs. La somme disponible actuellement ne couvre qu'une partie de la restauration de l'ancienne chapelle et, plus spécifiquement, la Vierge et le clocher. Commencés en juin 1988, "ces travaux sont justifiés à plus d'un titre", explique Jean Pluvis, responsable de la commission. Outre l'embellissement de la statue de la Vierge, fabriquée en fonte dorée à la feuille d'or, la rénovation revêt un aspect symbolique pour les Lyonnais. La Vierge protectrice est à l'origine des illuminations. Dès sa mise en place, le 8 décembre 1852. Il faudra quatre mois de travaux pour restaurer l'extérieur de cette chapelle du douzième siècle : le responsable de la commission ne veut en aucun cas se contenter "d'un minimum". Ainsi, grâce à la générosité des fidèles, la commission projette de continuer son action de rénovation. "Dès 1989, les ouvriers entreprendront la réfection de la couverture, la restauration des façades et de l'intérieur de la chapelle", affirme confiant Jean Pluvis. Et d'ajouter : "Cela revêt un caractère délicat parce que il faut sauvegarder l'aspect vieillot de l'architecture". A titre d'exemple, les responsables évoquent le vitrail du"voeu des échevins", refait récemment. A long terme, l'ensemble des vitraux sera rajeuni. Un vaste programme de rénovation qui s'inscrit dans le cadre de la restauration de la basilique. En quatre ans, celle-ci a été remis à neuf. De plus, comme l'exige la tradition, un abri pour les pèlerins a été construit en 1986. Dernière étape du programme : le jardin du Rosaire. D'ici à fin 1989, les Lyonnais retrouveront leur basilique rajeunie de plus d'un siècle. Source : "Opération restauration" / Frédérique Valat in Lyon Figaro, 28 juillet 1988, p.5.

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