[Présentation de la première saison du Théâtre du Huitième]

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[Présentation de la première saison du Théâtre du Huitième]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0702 B01 01 500 00003
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Quelques dix ans d'activité au Cothurne, sur les grandes scènes parisiennes, sur celles de France et de l'étranger nous avaient avertis sur les qualités de metteur en scène de Marcel Maréchal, mais personne ne s'attendait à ce que, pour présenter sa première saison dans ce beau théâtre du VIIIe que lui confie M. Pradel, il mit en scène le beaujolais et la rosette de Lyon. C'est pourtant ce qu'il fit [le 3 septembre 1968] pour la joie de ses invités, journalistes et responsables d'associations, qui après avoir pris connaissance du programme, virent le rideau s'ouvrir et les rosettes descendre des cintres en compagnie de miches de pain de campagne, tandis que sur la scène, les projecteurs prenaient de leurs feux les tonneaux de beaujolais de l'année. Cette amusante et originale manière de présenter le pot traditionnel des conférences de presse chez les gens de théâtre apportait la dernière touche originale à l'exposé d'une saison tout à fait remarquable qui doit certainement placer ce jeune théâtre de 1100 places sous les auspices les meilleurs. Après avoir fait visiter les installations de l'édifice, Marcel Maréchal prenait la parole pour présenter d'abord la marque du théâtre : "l'Oeil" de l'architecte, urbaniste, visionnaire du XVIIIe siècle, Ledoux, oeil dans lequel se reflète une salle de spectacle Puis il donna quelques précisions sur l'orientation nouvelle de la compagnie qui, sans s'écarter tout à fait du théâtre de recherche poétique, orientera son répertoire "vers un théâtre clair, violent et généreux qui doit aussi être le divertissement que recherche le public populaire" [...] Source : L'Echo-Liberté, 4 septembre 1968.
note à l'exemplaire Le titre principal de la photographie reprend les annotations de Georges Vermard sur les pochettes de négatifs. Dans le cas contraire, il a été forgé par la Bibliothèque de Lyon et placé entre crochets.

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