[56e Rallye automobile de Monte-Carlo (1988)]

droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPT0338B 15
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
description Equipage (2) : Timo Salonen - Seppo Harjanne (Mazda 323 4WD).
historique Cinq spéciales étaient au programme de la première étape Saint-Etienne-Aubenas du 56e Monte-Carlo. A l'image de ceux qui mènent la danse tel le Grenoblois Bruno Saby (Lancia-Martini Delta), vainqueur de la première spéciale, les cent quatre-vingts concurrents ont attaqué tambour-battant cette première épreuve du championnat du monde des rallyes. Et déjà une première victime de marque, l'Italien Massino Biason (Lancia-Martini Delta), vice-champion du monde 1987 et vainqueur de l'étape monégasque en 1987, qui a été contraint à l'abandon dans la quatrième spéciale "Moulinon" alors qu'il occupait la 3e place derrière une autre Lancia, celle du Corse Yves Loubet. En revanche, Dominique Grandvuinet et Chantal Sola à bord de leur Citroën AX Sport aux couleurs de Lyon-Figaro ont fait partie des équipages qui, dans un premier temps, se sont montrés prudents, sans pour autant ménager leur monture ou compromettre la réussite de leurs objectifs (voir "Lyon-Figaro", 16 janvier 1988). En effet, la Lyonnaise du Monte-Carlo se contentait de la 60e place au "scratch". Parties le 16 janvier à midi de Monaco, direction Aubenas, elle a profité de ce parcours de concentration de 1000 km, Dominique et Chantal ont économisé organismes et mécanique... Sous un soleil printanier, au lieu de la neige attendue par de nombreux concurrents, sur une route sèche et devant une foule imposante. Une heure de sommeil et d'assistance à Romans au garage de Jean-Pierre Kaminski, le sponsor principal, un autre court moment de repos à Montbrison, et enfin quatre heures de sommeil le 17 janvier au matin à Saint-Etienne avant d'aborder les choses très sérieuses avec la première spéciale. 6,5 km en descente dans le col du Grand-Bois pour lesquels Dominique Grandvuinet s'est souvenue des conseils que lui avaient prodigué Bruno Saby avant son départ : "Il faut être très prudent à cet endroit du parcours, la route est très bosselée. C'est une spéciale courte, mais très dangereuse..." Malgré sa prudence au départ, et un parcours honorable durant les cinq premières spéciales, Dominique Grandvuinet aura des malheurs en soirée. Le Burzet, sixième et dernière spéciale (45,4 km) du 17 janvier lui coûtera cher. Une sortie de route ardéchoise dont elle se souviendra. Une fin de parcours qui ne pardonne pas avec une montée sinueuse suivie d'un long passage rapide sur le plateau agrémenté de nombreuses longues courbes. Enfin, une descente plus étroite et truffée de pièges. Résultat une transmission cassée, l'assistance sur les dents et d'ores et déjà beaucoup de retard. C'est la course ! D'ailleurs, Dominique Grandvuinet ne fut pas la seule à être victime de la route du Burzet. Le Suédois Inqvar Carlsson (Mazda) fut lui aussi victime d'une sortie de route et fut contraint à l'abandon. La cause semble-t-il, de la neige déposée par des spectateurs. Un abandon que Mazda a officiellement confirmé. Ce qui n'est pas le cas pour la Lyonnaise[...]. Quant aux autres Lyonnais, après la troisième spéciale, ils se situaient à mi-classement. Jean-Pierre Diebold et Gilbert Daniele (Citroën AX étaient 148e du scratch et 82e du groupe N. Christian Oddos et Patrick Venet sur R5 GT se classaient 129e et 69e du groupe N. Quant à Serge Courtial et Pierre Julliard, ils figuraient à la 105e place et 53e du groupe A. [...] Source : "De la casse pour Grandvuinet" / Daniel Arisi in Lyon Figaro, 18 janvier 1988, p.40.
note bibliographique "L'abandon de Dominique Grandvuinet" / Daniel Arisi in Lyon Figaro, 19 janvier 1988, p.37. - "Un final sans saveur" / Pascal Auclair in Lyon Figaro, 20 janvier 1988, p.34.

Retour