[Réception de Robert Batailly dans l'Ordre de la Légion...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP0318 10
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
description A l'arrière plan, sur la gauche : Irène Batailly et Renée Collomb. Adresse de prise de vue : Mairie du 8e arrondissement, 12, avenue Jean-Mermoz, Lyon 8e.
historique Incontestablement, dans l'esprit de Robert BataiIly, pour que la remise d'une légion d'honneur, en l'occurrence la sienne, soit une vraie réussite, il fallait que les salons de la mairie du 8e arrondissement de Lyon rassemblent le plus grand nombre de personnes possible. On avait donc envoyé plusieurs milliers d'invitations afin de garantir le résultat. Il y avait même un évêque (orthodoxe), un mufti, un rabbin et un monseigneur représentant le cardinal. C'est tout dire. Et devant un parterre fait des membres des associations au sein desquelles siège Robert Batailly, et une tribune peuplée par les fidèles, le maire du 8e s'est entendu dire par Francisque Collomb qu'alliant "l'or du sérieux et le sable du plaisant", il appartient désormais à "l'élite de notre pays". Propos presque confirmé par le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Didier Bariani qui après avoir constaté que le récipiendaire "avait un profil" a énuméré quelques unes des raisons qui font que Robert Batailly a concouru au "rayonnement de la France". Le maire du 8e a été à deux reprises délégué à un jumelage, la première fois avec Beer Sheva, la seconde avec Minsk et puis le maire du 8e a aussi voyagé dans le sud est asiatique. C'était en fait dans les bagages du secrétaire d'Etat lui même... A trois reprises il est allé aussi au Sénégal, pour promouvoir il est vrai la construction de puits dans les secteurs qui manquent d'eau. Il faut bien avouer que la simple évocation de l'un des hauts dignitaires des "Boyaux Rouges" participant à la construction d'un puits fait sourire même ses amis... Et à la vue de tels, éminents, états de service, la plupart s'apprête d'ores et déjà à revendiquer un ruban rouge. Mais Robert Batailly a d'autres mérites, puisqu'il a surtout favorisé l'organisation de galas, de conférences et d'expositions dans les salons de sa mairie. Autant d'activités qui font que la prochaine fois il pourra postuler à la rosette au titre des affaires culturelles. Batailly est un fidèle, tout le monde l'a dit, et pour bien marquer sa fidélité à ses amis de Taiwan, il n'hésite pas à les citer quitte à mettre en difficultés diplomatiques son ami Bariani qui s'était consciencieusement appliqué à les oublier en évoquant leur périple asiatique. Enfin, Batailly a de la reconnaissance, puisqu'il a dédié sa médaille à son père, à son beau-père, à ses parrains Napoléon Bullukian et Joannès Ambre, ainsi qu'à l'instituteur qui lui a appris à lire et à écrire. Et qui a sûrement fait que parmi les cadeaux offerts pour la circonstance, figurait aussi le Larousse en quinze volumes. Source : "Batailly en rouge" / J.P. [Jeanine Paloulian] in Lyon Figaro, 22 mars 1988.
note bibliographique "Robert Batailly fait chevalier de la Légion d'honneur" in Le Progrès de Lyon, 23 mars 1988. - "Robert Batailly chevalier de la Légion d'honneur" / Luc Trassoudaine in Lyon Matin, 23 mars 1988.

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