[Quartier Saint-Georges. Place du bâtonnier Valansio]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTL0213 13
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
historique Une réunion de concertation a rassemblé, le 15 février 1991, Marie-Thérèse Geffroy, maire du cinquième, Henry Chabert, adjoint chargé de l'Urbanisme et les deux représentants des projets présentés pour la place Bâtonnier Valansio. Ces deux projets sont, à l'instar de le place Benoît-Crépu, destinés à réveiller le quartier Saint-Georges et lui donner une nouvelle population. Ils ont été présentés, lors d'une réunion d'information au-début du mois de février, aux riverains et aux associations qui avaient plus ou moins notifié à Marie Thérèse Geffroy certaines exigences que l'on retrouve dans un cahier des charges établi par la SEMIRELY : nécessité d'espaces verts, création d'une crèche avec jardin public, places de parking au public en plus des places réservées aux riverains du projet immobilier et limitation de la concentration des habitants pour éviter tout risque d'opération spéculative. Plans et maquettes sous le bras, les deux-architectes ont exposé, lors de la réunion d'information du 6 février, leur projet à la population de Saint-Georges. Celui de la SLYCI et de l'architecte Bertrand de Lagarde compte quarante-sept logements et maintient seulement une partie de l'espace vert existant - constitué par la place du Bâtonnier-Valansio - qui serait inaccessible au public. Un parking souterrain serait aménagé, mais à l'usage exclusif des habitants des logements construits. Celui du groupe Batigère et de l'architecte Pierre Vurpas conçoit trente-neuf logements, dix-sept maisons villas, un parking public, une crèche et un site privilégié. Une fois aménagé, ce site verra la restitution de la place Valansio en espace minéral, l'étagement des jardins et espaces verts, publics et parfois privés, en gradin et l'aménagement de nombreux escaliers permettant aux habitants ou aux promeneurs de gagner par paliers successifs la montée du Gourguillon. Entre les deux projets, les riverains représentés par les deux présidents d'associations Jacques Tallon, président de Saint-Georges village et Georges Guerrier, président de Renaissance du Vieux-Lyon, semblent avoir fait leur choix, à la suite de la réunion d'information. [...]. Si le projet de la SLYCI ne provoque pas l'engouement de la population, en revanche la seconde proposition est soutenue par les riverains et les associations parce que "le projet Batigère a l'intérêt d'être un projet locatif, certes cher au mètre carré (63 francs), mais abordable pour ce qui est du parking (400 francs par mois). L'ensemble de l'étude fait ressentir une âme plus adaptée aux lieux et à l'ambiance que nous souhaitons conserver. L'aménagement de pentes en jardins successifs permettra de rendre cet espace vert au public. L'idée de parking en étages pour les résidents est fonctionnelle. Et la dernière proposition de Pierre Vurpas, qui aménage désormais une vue sur la colline à partir du quai, reprend une des bonnes idées du projet SLYCI. Toutefois, cette proposition n'est certes pas totalement satisfaisante ; mais nous avons perçu qu'avec Batigère, il était possible de modifier la copie..." Source : "Le Bâtonnier dans la balance" / David Chapelle in Lyon Figaro, 16 février 1991, p.7.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP03480.
note bibliographique "Les projets ne font pas l'unanimité" / D. Ch. [David Chapelle] in Lyon Figaro, 23 février 1991, p.7.

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