[Jean-Claude Anaf, commissaire-priseur]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP06722 003
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
description Au premier plan, à gauche : Jean-Claude Anaf, commissaire-priseur. A l'arrière plan, sur la droite : Constant Giorgi, promoteur immobilier. Adresse de prise de vue : Centre LVP - Lyonnaise de ventes publiques, 6, rue Pierre-et-Marie-Curie, 69690 Saint-Priest.
historique Reportage photographique réalisé lors de la présentation de presse du nouveau Centre d'enchère publique à Saint-Priest (J.-C. Anaf, commissaire-priseur). Ce centre a été construit par la société RIC Immobilier présidée par Constant Giorgi.
historique Cinq ans après les Brotteaux, le commissaire-priseur Jean-Claude Anaf quitte Mions et ouvre à Saint-Priest, le 28 avril 1994, un centre de ventes aux enchères pour véhicules et matériel judiciaire. Construit par la société RIC présidée par Constant Giorgi, ce centre LVP (Lyonnaise de Ventes Publiques) est situé dans le parc d'activités des Portes de l'Est, à l'intersection de la rocade Est et de l'A43. Etabli sur trois hectares, le nouveau site offrira une surface couverte de 2500 m2 accueillant deux bâtiments, le principal sera consacré aux ventes et à la présentation des véhicules et matériels tandis l'autre abritera le centre de contrôle AFNOR et le centre de lavage. L'architecture de cet édifice qui se termine en grand auvent métallique de cinq mètres de long sur le pourtour, est signée Michel Ginsburger à qui l'on doit déjà la Cité des antiquaires du boulevard Stalingrad. Avec ce nouvel outil "pas aussi luxueux que les Brotteaux pour ne pas faire peur", Jean-Claude Anaf vise à améliorer la qualité des prestations. Les commissionnaires porteront des uniformes. Les voitures seront vérifiées, lavées et séchées sur place ce qui représente un gain de temps et de personnel. Les véhicules défileront en marche sur une rampe d'accès légèrement surélevée et, pour le confort du public, les gaz d'échappement seront immédiatement aspirés. Enfin, le commissaire-priseur sera placé sur une estrade au milieu des spectateurs afin que ce soit "plus convivial et qu'il y ait une communication totale." Enfin, à Saint-Priest, l'accent sera mis sur la sécurité. "C'est une des causes de mon départ de Mions, confie Jean-Claude Anaf, nous avons souffert de la localisation et nous avons eu des problèmes de détérioration et de vols." Ici, le parc, clos, sera surveillé 24 heures sur 24 et éclairé la nuit. En privilégiant ainsi le confort de ses visiteurs, Jean-Claude Anaf "attend une amélioration qualitative des ventes et non pas une augmentation en volume". "Le niveau des ventes liées aux saisies judiciaires reflète la mauvaise santé de notre économie, précise-t-il, or je crois à la reprise économique pour cette année et surtout pour 95." Mais surtout, avec ce centre neuf, bien placé et bien équipé, il espère grossir la clientèle des particuliers, infiniment plus nombreuse que celle des professionnels, beaucoup plus généreuse aussi. Deux qualités auxquelles les clients-vendeurs (établissements financiers, sociétés de leasing...) sont très sensibles. Source : "Un hôtel des ventes juridique pour Jean-Claude Anaf" / Isabelle Brione in Le Progrès de Lyon, 26 avril 1994.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 40 négatifs.
note bibliographique "Un bon créneau pour Anaf" / Sophie Bloch in Lyon Figaro, 28 avril 1994, p.1. - "Publi-information" in Lyon Figaro (cahier saumon), 17 mai 1994, p.7.

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