[33e Course de côte des Beaujolais-Villages (1994)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP06809 004
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 36 x 24 mm
description Equipage (16) : Gérard Dillmann (Reynard).
historique La 33e course de côte des Beaujolais-Villages, disputée le 5 juin 1994 à Marchampt, a vu, pour la seconde année consécutive, la victoire du Nancéen Christian Debias au volant de sa Martini F2. Il coiffe, une fois encore, Daniel Boccard de quelques dixièmes de secondes, ce qui fait de lui le meilleur prétendant au titre de champion de France cette année. Il semblerait qu'une malédiction plane sur le champion de France en titre, Daniel Boccard, et sur sa F2, puisqu'il n'a toujours pas réussi à battre Debias cette saison. Au classement provisoire du championnat, Debias est bien entendu premier avec 76 points, suivi de Jakubowski (60 points), vainqueur en groupe N (voitures de production) au volant de sa Ford Escort Cosworth. La troisième place revient au Franc-Comtois Viard (51 points), premier du groupe A (voitures de tourisme) sur Lancia Delta HF Intégrale. Boccard n'occupe que la quatrième place avec 48 points. Quant à Bernard Chambérod, obligé d'abandonner après avoir explosé le moteur de son proto lors des essais, il se retrouve en cinquième position et pourrait être forfait pour la course du Mont-Ventoux. La victoire en prototype a, elle, été remportée par le Lyonnais Petit, cinquième au classement scratch. Les Formules 3000, qui faisaient à Marchampt leur première apparition en course de côte, n'ont pas tenu leurs promesses, puisque Nerguti et le régional Marc Regal, pourtant très attendus, n'obtiennent que les 8e et 9e places. Seul l'Alsacien Dillman, sur sa Reynard, sort du lot, en s'appropriant la quatrième place. Néanmoins, l'épreuve du Beaujolais 1994 n'a pas failli à sa réputation de parcours où vitesse et freinage sont les plus importants. C'est Marc Regal, sur F3000, qui a enregistré la vitesse la plus élevée avec une pointe à 214 km/h, mais cela n'a pas suffi pour rivaliser avec les as de la F2. Debias est donc bien parti pour un second titre, 17 ans après sa victoire au Championnat de France en 1977. Quant à Daniel Boccard, il semble décidé à revenir au classement dès la mi-juin au Mont Ventoux, la course la plus longue du championnat avec plus de 10 kilomètres. Un parcours qui demande également un moteur puissant et qui a souvent réussi à l'ancien champion de France. Source : "Debias intouchable au Beaujolais" / J.-C.V. [Jean-Christophe Villain] in Lyon Figaro, 7 juin 1994, p.15.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 52 négatifs. Liste des voitures engagées jointe (même cote).
note bibliographique "Le Beaujolais sur les chapeaux de roues" / Jean-Christophe Villain in Lyon Figaro, 3 juin 1994, p.18.

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