[Michel Noir dans les vignobles du Beaujolais]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0916 FIGRPT3548 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
historique Accompagné du maire de Tarare Jean Besson et de son plus fidèle supporter en Beaujolais, le docteur Bellaton, le ministre du Commerce Extérieur Michel Noir est parti le 26 septembre 1986 en vendanges. Ayant déjà rendu hommage aux crus, à Brouilly et Chenas, il a voulu surtout connaître comment se présentait le millésime 86 pour les Beaujolais et les Beaujolais-villages. Dès 13 heures, il était à Salles, au pied du cloitre où dorment des souvenirs lamartiniens mais dans une optique qui n'avait rien de romantique... Il était en effet chez un des vignerons qui illustre le mieux la qualité beaujolaise, M. Miolane, où il retrouva Gérard Canard, le directeur de l'U.I.V.B. qui est allé planter l'étendard du Beaujolais sur tous les continents et Marcel Laplanche président des "Villages". Il devait ensuite gagner le caveau de Clochemerle où il fut accueilli par le maire de Vaux, M. Philibert, par la président François Dulac du caveau et par M. Roger de Vermont, président du groupement des organisations sportives, intellectuelles, éducatives, récréatives, sociales et culturelles, ce qui traduit en sigle devient gosier sec : tout un programme qui entraina un immédiat remplissage des verres et leur prompte vidange. D'autant plus que c'était la première fois qu'un ministre en exercice foulait le sol de la commune. De là Michel Noir et sa suite renforcée du pape de l'andouillette René Besson a visité, en pleine activité, les caves coopératives du Perréon et de Saint-Etienne-des-Oullières où les techniques de pointe rejoignent la tradition dans une recherche constante de la qualité des produits. MM. Berger président de la Fédération des 18 caves beaujolaises et Lacroix, président de la chambre d'Agriculture ont participé à la leçon d'oenologie qu'a reçu le ministre. En fait, le ministre était là pour la vendange des devises... Il justifiait en effet son parcours au long des routes marquées du pointillé violet des grappes écrasées en ces termes : "Le solde de la balance du Beaujolais à l'exportation est de 1 milliard de francs... Si tous les jours je pouvais rencontrer des producteurs français capable de me présenter un tel actif, je serai le plus heureux des ministres... Cet Optimisme qui fait voir la vie en rose à M. Noir quand il boit du rouge était conforté par les chiffres qu'avançait M. Canard : sur les 6 premiers mois de 1986 les exportations beaujolaises ont augmenté de 14% par rapport à la même période de 1985. En tout la campagne 85-86 fait apparaître que 626.000 hl de beaujolais, soit 52% de la production ont été exportés (3,4% de plus aux U.S.A.). [...] Source : "La vendanges des devises" / Michel Aulas in Lyon Matin, 27 septembre 1986.
note bibliographique "Beaujolais : le paradis de Michel Noir" / Philippe Gonnet in Lyon Figaro, 27 septembre 1986, p.2. - "Michel Noir en vendanges" / Pierre Raphaël Dahan in Le Progrès de Lyon, 27 septembre 1986.

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