[Albéric de Lavernée, maire du 2e arrondissement de Lyon]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT0887B 03
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
historique Reportage photographique réalisé en marge de la séance du 31 mars 1989 du conseil municipal de Lyon consacrée à l'élection des maires d'arrondissement à la suite de la victoire de Michel Noir lors des municipales (12 et 19 mars 1989).
historique Comme prévu Roland Chandelon (11 voix sur 11 exprimés dans le premier), Albéric de Lavernée (13 voix sur 13 exprimés dans le deuxième), André Bourgogne (30 voix sur 30 exprimés dans le troisième), Gaby Cailler (13 voix sur 13 exprimés dans le quatrième), Marie-Thérése Geffroy (19 voix sur 19 exprimés dans le cinquième), Jean-Marc Chavent (21 voix sur 21 exprimés dans le sixième), Marie-Chantal Desbazeilles (22 voix sur 22 exprimés dans le septième), Henri Vianay (26 voix sur 35 exprimés dans le huitième), et Michelle Mollard (21 voix sur 21 exprimés dans le neuvième) ont été élus maires d'arrondissement. "Un scrutin sans surprise qui faisait dire à la socialiste Martine Roure (troisième) : "C'est une élection pour la forme puisque lu presse a déjà annoncé les noms des maires". Du coup, dans la plupart des arrondissements, sauf dans le huitième où Jean-Louis Touraine n'a recueilli que les voix de la gauche, socialistes et communistes n'ont pas pris part au vote. Dans le troisième arrondissement, c'est Michel Noir lui-même qui a passé l'écharpe à André Bourgogne, mais Bruno Gollnisch était absent de cette séance. Dans le sixième, Francisque Collomb a présidé la réunion, en tant que doyen d'âge, avant de laisser la place à Jean-Marc Chavent. Pour Gaby Caillet, dans le quatrième, la soirée avait un goût de revenez-y puisqu'il est le seul maire renouvelé à son poste, il s'est même offert le luxe de jouer les anciens combattants en donnant des conseils à tous ceux qui le consultaient jusque et y compris, à Michelle Mollard dans le neuvième, particulièrement impressionnée par le fait d'avoir à présider un arrondissement avec le socialiste Gérard Collomb en face d'elle. Mais quel rôle jouent exactement les maires d'arrondissements que, à gauche, certains traitent déjà sévèrement de "sous-produits" et dont les résultats électoraux du 12 mars ont démontré qu'ils avaient des racines fragiles. Hormis l'état-civil et la cérémonie des mariages, les actions sociales et les activités de proximité, auquel Michel Noir envisage de rajouter le nettoiement et la petite voirie, le rôle des élus d'arrondissement est essentiellement consultatif. Ils sont appelés à donner leur avis sur un dossier, en sachant parfaitement que le conseil municipal peut (et décide parfois) de passer outre. Comment ceux qui ont été élus le 31 mars 1989 vont-ils se comporter, eux qui donnent à Michel Noir une unanimité prestigieuse ? "Ces fonctions seront ce que nous les ferons... Les us et coutumes que nous définirons par notre action, tiendra lieu de base légale" expliquait, dès son élection, André Bourgogne, conscient de la fragilité d'un pouvoir "sans grand fondement légal". [...] Source : "La deuxième génération PLM" / Jeanine Paloulian in Lyon Figaro, 1er avril 1989, p. 2 et 3.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP00957.

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