[Blasons des échevins de la Ville de Lyon, rue Juiverie]

droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP05916 004
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
description Blason d'Antoine de Pure, échevin de la Ville de Lyon (1634-1636) : d'or au chevron d'azur accompagné de trois trèfles de sinople au chef de gueules chargé d'un croissant d'argent entre deux annelets du même.
historique Antoine de Pures (1634-1636). - Seigneur de Balmont, Antoine de Pures appartient à une famille originaire du Berry établie à Lyon en 1587. Son fils, Michel, est connu comme homme de lettres, historien, poète et traducteur.
historique Au début des années 1990, Emile Azoulay (1929-2018), chargé du commerce et de l'artisanat à la Ville de Lyon, émettait l'idée d'agrémenter les façades des immeubles de la rue Juiverie en faisant appel à un artiste susceptible de reproduire une partie des blasons des échevins de la ville de Lyon. Cette mission était confiée au miniaturiste Dan Ohlmann, installé rue Juiverie, lequel s'employait donc à réaliser dans les moindres détails vingt blasons double face sur les deux cents qui figurent depuis 1888 dans la salle des armoiries de l'hôtel de ville. Les échevins, ces conseillers du roi élus pour deux ans, possédaient des armoiries spécifiques à leur famille, ce qui ne facilité pas le travail de Dan Ohlmann. Ce projet, qui représente un coût de 125.000 francs, a été adopté lors du conseil municipal d'octobre 1992 ; 100.000 francs sont financés grâce au Crédit Foncier et le reste par la ville. Chaque blason revêtira l'aspect d'une sculpture en pierre reconstituée à partir d'un procédé dont seule une société grenobloise a le secret, il s'agit de la poudre de marbre agglomérée grâce à de la résine. Pour donner de la couleur aux blasons, Dan Ohlmann utilise une peinture mise au point par Rhône-Poulenc qui résiste aux intempéries et ultra-violets. De plus, l'intérieur de chaque blason sera armé d'acier pour prévenir le vandalisme. Afin de fixer ces emblèmes allant de 1294 à 1780, le ferronnier d'art Joël Orgiazzi a conçu spécialement des potences en fer forgé. Les Lyonnais pourront les découvrir à la fin du mois de décembre. Il est même envisagé de les mettre encore plus en lumière grâce à un éclairage au gaz. Ainsi, la rue Juiverie retrouvera un peu de l'atmosphère d'antan.
historique Depuis le 26 février 1993, les blasons des anciens échevins de Lyon ornent la rue Juiverie. Quarante d'entre eux, posés sur des potences en fer forgé, décorent désormais les façades des différents commerces d'artisanat et d'art. La mise en place de ces écussons a été rendue possible grâce au financement du Crédit Foncier de France. Dan Ohlmann du Palais de la Miniature, qui a réalisé ces blasons en résine Arcane, s'est inspiré des 90 modèles peints de l'Hôtel de Ville avant de les sculpter. Il s'est adjoint la collaboration du ferronnier d'art Joël Orgiazzi. Emile Azoulay, adjoint au maire et délégué au Commerce et à l'Artisanat a souhaité qu'à l'avenir, "chaque rue ait ses princes des métiers".
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 10 négatifs.
note bibliographique "Des armoiries pour la rue Juiverie" / C.R. in Le Progrès de Lyon, 23 octobre 1992. - "La rue Juiverie redore son blason" / Bénédicte Georges in Le Progrès de Lyon, 26 février 1993. - "La rue anoblie" in Lyon Figaro, 27 février 1993, p.3. - Rue Juiverie : rue aux blasons, rue des artisans d'art / [réd. et coord. par Nadine Noyer-Ohlmann], 1995 [BM Lyon, B 064434].

Retour