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• [Transports en commun de l'agglomération lyonnaise. Inauguration de la ligne D du métro (tronçon Gorge-de-Loup à Grange-Blanche)]

[Transports en commun de l'agglomération lyonnaise....

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP04324A 002

technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 6 x 6 cm

historique Ligne D du métro lyonnais, station Bellecour. René Gimbert et Jacques Vergely, architectes ; 1991.

historique Le 3 septembre 1991, les TCL auront réussi à démontrer la nécessité de la ligne D du métro, au cours de son inauguration. Par un aller retour combiné bus-métro entre Bellecour et Gorge-de-Loup. Le test est sans appel. II a fallu un bon quart d'heure pour rejoindre le terminus de la ligne D depuis le centre-ville, en surface. Le retour, Michel Noir, Michel Mercier, Jean Rigaud et le préfet Paul Bernard aux commandes du nouveau métro, s'est effectué en moins de cinq minutes. Après les élus, c'est au tour de la population de l'agglomération lyonnaise d'expérimenter le lendemain la ligne D. Depuis 5h30, les rames circulent, reliant Gorge-de-Loup et Grange-Blanche. Gratuitement jusqu'au lundi suivant, date de la mise en service commerciale de la ligne. C'est à cette date également que sera effective la réorganisation du réseau de bus en surface. Cinq jours ne seront pas de trop pour essuyer les plâtres, même si les TCL ne se font guère d'illusions et prévoient déjà le plus gros des difficultés pour la semaine suivante. On ne change pas d'un coup de baguette les vieilles habitudes. Quoi qu'il en soit, la mise en service de la ligne D du métro lyonnais constitue bien l'événement de la rentrée 1991. Lyon possède désormais un réseau qui irrigue la ville d'Est en Ouest. Avec une nouveauté : la connexion entre le métro et le chemin de fer. Au centre d'échanges de Gorge-de-Loup, il n'y a que quelques mètres à parcourir pour passer du train ou du car routier au métro. Certes, la ligne n'est pas ouverte dans sa totalité. Il faudra faire preuve de patience pendant encore un an pour bénéficier des faveurs de Maggaly, le système automatique qui poursuit ses essais entre Grange-Blanche et Gare-de-Vénissieux. Le président de la CoUrLy a promis l'ouverture totale et automatique à la rentrée 1992. C'est vrai que la quatrième ligne du métro lyonnais cumule les nouveautés. Cela a commencé avec le tunnelier, technologie de forage révolutionnaire. Cela se poursuit avec Maggaly, un métro automatique à grand gabarit et sans pilote, technique que la RATP regarde de très près. Mais aussi avec l'accessibilité aux handicapés. Toutes les stations sont étudiées pour faciliter leurs déplacements. Autant d'innovations qui déjà, selon Henry Chabert, président de la Sémaly, société constructrice du métro, ont des répercussions "très palpables". Source : "Feu vert sur la ligne D" / S.M. et F.P. [Frédéric Poignard] in Lyon Figaro, 4 septembre 1991, p.3.

historique Chronologie de la mise en exploitation de ligne D du métro (Maggaly). - 1976 : Alors que s'achèvent les travaux de génie civil des premières lignes du métro lyonnais, la Semaly fait effectuer les premiers sondages géologiques sur l'axe du cours Gambetta, première phase d'études pour la future ligne D du métro. - Octobre 1979 : Première décision de principe pour la réalisation de la ligne D. Le Sytral annonce sa volonté de réaliser une première tranche entre Bellecour et Parilly. - Janvier 1981 : Confirmation de la volonté de réaliser la ligne D : une première galerie de reconnaissance est entreprise sous la place du Doyenné pour affiner les données géologiques. Dans le même temps l'avant-projet sommaire du tronçon Bellecour-Parilly est achevé. - Septembre 1982 : Premier montage financier de la future ligne D. L'Etat annonce sa participation à hauteur de 200 millions pour le fond spécial des grands travaux. A la fin de l'année, le Sytral arrête la décision d'un prolongement jusqu'à la gare de Vénissieux. - Juin 1983 : Premier travaux au puit Cavenne. Début 1984, les travaux réalisés sur le secteur de la Fosse aux Ours permettent de mettre en évidence les fondations moyennageuses du pont de la Guillotière. - Août 1984 : Début du difficile chantier au départ de la fosse aux Ours. A noter l'inondation du tunnel en août 1986. - Septembre 1986 : Le second tube est entamé avec retour du tunnelier à la fosse aux Ours. - Juillet 1990 : Audition publique à la Courly pour clarifier le rôle et le calendrier des travaux entre GEC Alsthom et Matra. - 3 septembre 1991 : Inauguration officielle de la ligne D par Michel Noir, maire de Lyon, et Jean Rigaud, président du Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral), sur le tronçon entre Gorge-de-Loup et Grange-Blanche. Matra poursuivant les essais jusqu'en juin 1992 pour une mise en service automatique sur l'ensemble de la ligne jusqu'à Gare de Vénissieux. - 4 au 8 septembre 1991 : Les Lyonnais découvrent gratuitement la ligne D. - 9 septembre 1991 : Mise en service commerciale de la ligne entre Gorge-de-Loup et Grange-Blanche, avec présence d'un conducteur à bord. Le service s'arrête à 21 heures pour laisser place aux tests nocturnes. - 5 janvier 1992 : La plage horaire de 21 heures à 5 heures du matin n'étant pas suffisante pour permettre un avancement satisfaisant des tests, le service est désormais suspendu les dimanches et jours fériés. - 28 juin 1992 : L'arrêt total de l'exploitation pendant la période estivale est décidé pour finaliser la mise au point du pilotage automatique intégral (P.A.I.). - 31 août 1992 : Maggaly est enfin opérationnel ! Reprise du service avec automatisme intégral. Il n'y a plus de conducteur, mais on ne dépasse pas Grange-Blanche et il n'y a toujours pas de circulation en soirée, ni les dimanches. - 11 décembre 1992 : Le service est assuré jusqu'à la Gare de Vénissieux. - 10 janvier 1993 : La ligne D fonctionne désormais tous les jours. - 1er février 1993 : La ligne D fonctionne également en soirée jusqu'à 0h30, sur l'intégralité du parcours et en version automatique.

note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 56 négatifs.

note bibliographique "Métro : ligne D, ça roule..." / François Samard in Le Progrès de Lyon, 4 septembre 1991.