Avenir de Lyon : projets et maquettes
[Piste de ski de la Sarra]
droits
Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation
Bibliothèque municipale de Lyon / P0702 B04 16 548 00030
technique
1 photographie négative : noir et blanc ; 6 x 6 cm
description
Inscription(s) sur l'image : "Piste de ski / sur neige plastique / La Sarra / Lyon" ; "Guillot Gachon Zimmerly architectes".
historique
Piste de ski sur neige artificielle de La Sarra (Lyon 5e). E. Gachon, P. Guillot et L. Zimmerly, architectes, avec la collaboration de S. Altounian et les services techniques de la Ville de Lyon (Henri Boisselot, Marcel Pabiou et André Chabert, ingénieurs) ; 1964. Maitre d'ouvrage : Ville de Lyon. Inauguration : 29 novembre 1964.
historique
L'ensemble du site de la piste de ski sur neige artificielle de La Sarra se composait au moment de son inauguration : 1 / de la piste proprement dite : largeur 10 m, longueur 300 m, dénivellation 58 m. ; 2 / d'un télésiège comportant 23 bennes et ayant une vitesse maximum de 2,50 mètres/seconde ; 3 / d'un bâtiment à usage de vestiaire situé au départ de la piste, c'est-à-dire dans la partie haute de l'ensemble. La piste a été étudiée de façon à avoir des virages et des variations de pente durant son parcours, ceci afin de lui donner une ressemblance maximum avec les pistes de montagne. Les skieurs peuvent descendre, remonter avec le télésiège, repartir sans avoir à déchausser leurs skis. Le télésiège est commandé depuis le bas pour permettre le contrôle au départ. Un dispositif d'arrêt de sécurité est situé à l'arrivée. Dans le bâtiment des vestiaires sont groupés les locaux nécessaires au fonctionnement de la piste (vestiaire, w.-c., dépôt, gardien, bureau des dirigeants). Cet ensemble devait être complété ultérieurement par un restaurant-bar. La piste est constituée d'éléments de brosse en filaments de chlorure de polyvinyle. Ils sont posés sur le sol même, préalablement gazonné. Le télésiège est actionné par deux moteurs électriques avec arrêt automatique en cas d'incident. Il dispose en outre d'un moteur thermique de secours. Le bâtiment vestiaires est de construction traditionnelle en béton. Il repose sur un vide sanitaire aménagé en dépôt. La couverture aluminium à une pente repose sur une charpente bois. Une partie des façades est habillée de frisette vernie.
note à l'exemplaire
Le titre principal de la photographie reprend les annotations de Georges Vermard sur les pochettes de négatifs. Dans le cas contraire, il a été forgé par la Bibliothèque de Lyon et placé entre crochets.
