[Inauguration de l'exposition "Cité internationale de Lyon"]

[Inauguration de l'exposition "Cité internationale de Lyon"]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTL0038 01
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
descriptionDe gauche à droite, au premier plan : Robert Thévenot, maire du 6e d'arrondissement de Lyon (1983-19..) ; Michel Noir, député du Rhône (1988-1997) ; Jean-Michel Dubernard et Simone André, adjoints au maire ; Francisque Collomb, député-maire de Lyon (1976-1989), et Jacques Moulinier, adjoint à l'urbanisme. Adresse : Grand Palais, quai Achille-Lignon (actuel quai Charles-de-Gaulle), Lyon 6e.
historiqueLe 17 octobre 1988, quelques semaines seulement après la démolition en grande pompe des halls et de la dalle de l'ancien hall des Expositions, la municipalité lyonnaise a inauguré une exposition de présentation du nouveau quai Achille-Lignon, à quelques mois du début des travaux du Palais des congrès. Cette exposition, baptisée "Cité internationale de Lyon" arrive comme un soupir de soulagement après les atermoiements, les secrets et les silences sur le mode de financement semi-public, semi-privé et le choix des opérateurs dans cette opération. Ce qui explique d'autant mieux le fait que Francisque Collomb souhaite à présent une information la plus large possible. Pour "faire comprendre le pourquoi et le comment" de ce projet. Avec comme point d'accroche, cette exposition permanente qui présente les maquettes des réalisations qui viendront s'intégrer dans cette porte du Rhône, un des sites du développement futur. La réalisation cadre parfaitement avec les objectifs du projet "Lyon 2010". Placer la ville centre au coeur de l'enjeu international. Et développer au nord de Lyon un pôle portes du Rhône, qui soit un des vecteurs du développement international de Lyon. A moins que ce ne soit l'inverse, le document "Lyon 2010", venant coller aux projets en préparation. Le programme de la cité est ambitieux. Créer un lieu d'accueil et d'échange international. Les sociétés qui s'installeront seront choisies pour leur apport effectif au développement de Lyon et de sa région. Chaque projet est détaillé sur une carte. Les élus commentent les contours abstraits des futures installations. Le site d'Interpol, qui sera inauguré en principe au printemps 1989. Ce sera le moteur de la résurrection de ce quartier lyonnais. La grande rue intérieure du futur Grand-Palais. C'est l'élément le long duquel s'ordonne tout le système bâti. Transparente entre les pavillons. Une transparence reprise par les nouvelles installations qui viendront prolonger le Palais au nord du site. Le nouveau Palais des congrès constitue le coeur de la Cité internationale. Au rez-de-chaussée, on trouvera les expositions, l'accueil et la restauration. Il comporte également une salle de 2000 places modulable. Dans cette première tranche de réalisations, il convient d'ajouter un hôtel de quatre étoiles de 250 chambres, ainsi qu'un ensemble de services supérieurs aux entreprises sur une surface de 20.000 mètres carrés. Des négociations sont actuellement en cours avec des regroupements tels que les Tête-d'Or ou encore les chercheurs de Neuroscience. Des équipements auxquels Francisque Collomb, qui présidait l'inauguration de l'exposition, est très attaché. Le maire de Lyon a en effet souligné la nécessité d'un équipement d'accueil de cette importance pour sa ville. Source : "Achille-Lignon s'expose" / Frédéric Poignard in Lyon Figaro, 18 octobre 1988, p.36.
note bibliographique"Francisque Collomb lève le voile sur la Cité Internationale" / A.D. in Lyon Matin, 18 octobre 1988. - "Cité internationale : bientôt une première pierre" / Pierrick Eberhard in Le Progrès de Lyon, 18 octobre 1988, p.9.

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