[Championnats du monde de cyclisme sur piste (1989)]

[Championnats du monde de cyclisme sur piste (1989)]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP00457 001
technique1 photographie négative : noir et blanc ; 36 x 24 mm
historiqueLes championnats du monde sont déjà bien arrosés!. Une boutade qui n'a pas arraché le moindre petit sourire aux membres du comité d'organisation du Mondial de cyclisme sur piste, dont le coup d'envoi a été donné le 14 août 1989, sur le vélodrome flambant neuf du parc de la Tête-d'Or. Devant une poignée de spectateurs, les participants à l'épreuve de vitesse amateurs et dames ont tout juste eu le temps d'effectuer leurs tours de qualifications. Le ciel, menaçant depuis le début de la matinée, a d'abord laissé échapper quelques gouttes. A 11 heures, c'est un véritable déluge qui s'abattait sur la piste. Impossible pour les coureurs de poursuivre leur ronde, sans risquer de chuter sur le revêtement en résine époxydique. Devant ces caprices de la météo, les membres du jury de l'UCI descendaient sur la piste. Accroupis, à quatre pattes, ils se concertaient quelques instants avant d'annoncer l'interruption du programme. Repli général sous les tentes du village VIP, pour les mieux lotis. Les coureurs devant se contenter de leurs vestiaires exigus. Les championnats du monde pouvaient difficilement plus mal commencer. Heureusement, dans un geste d'apaisement, les dieux du ciel accordaient un répit aux organisateurs. En début d'après-midi, la pluie cessait et les vélos reprenaient enfin possession de la piste. Au grand soulagement d'Henri Anglade, le chef de piste et "Grand Manitou" du Mondial à Lyon. "Il nous a suffi d'une demi-heure pour remettre le vélodrome en état", précisait-t-il. "Nous avons installé des souffleries qui assèchent la piste en des temps records. Mais si la pluie venait de nouveau perturber la compétition, nous avons une marge de manoeuvre avec l'éclairage. Nous pouvons retarder les épreuves jusqu'à la fermeture du parc, à 23 heures". Outre les perturbations liées aux conditions météorologiques, la première journée des championnats du monde a mis en relief les inévitables lacunes de l'organisation. Accréditations oubliées, lignes téléphoniques saturées ou défaillantes... On s'agitait beaucoup en coulisse. Même les caissiers manquaient à l'appel. Sous l'averse, ils allaient se restaurer au Palais des Congrès, oubliant de reprendre leur poste lors de la reprise des épreuves... Source : "Les pistards se mouillent" / Pascal Auclair in Lyon Figaro, 15 août 1989, p.12.
note à l'exemplaireCe reportage photographique contient 77 négatifs.

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