[Crypte et ossuaire de la Chapelle des Brotteaux]

[Crypte et ossuaire de la Chapelle des Brotteaux]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP06335 002
technique1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
descriptionAdresse : 147-149, rue de Créqui, Lyon 6e.
historiquePaul Pascalon, architecte (1906).
historiqueLe premier monument dédié aux victimes du Siège de Lyon en 1793 - dit monument des Brotteaux - est élevé en 1795 sur les plans de l'architecte Claude-Ennemond Cochet (1760-1835) avec des ornements et des statues du sculpteur Joseph Chinard (1756-1813). Ce monument est détruit en 1796. Une seconde chapelle est élevée par le même architecte à la suite d'un concours ouvert en 1819. Elle est construite sur une crypte, dans laquelle sont conservés les ossements des victimes de 1793, et notamment ceux de Louis-François Perrin, comte de Précy, général des Lyonnais, inhumé ici en 1821. Ce monument est détruit à son tour en 1906 afin de réunir les deux tronçons de la rue de Créqui et les rues Louis-Blanc et Fénelon. La troisième chapelle, de style romano-byzantin, est construite entre 1898 et 1908 sur un projet de Paul Pascalon. Elle est comprise dans le quadrilatère limité par les rues Robert, de Créqui, Louis-Blanc et Duguesclin. Les ossements contenus dans la crypte du Monument des Brotteaux sont transférés le 30 juin 1906 dans le caveau de la nouvelle chapelle. Source : Plan historique et patrimonial du 6e arrondissement / Ville de Lyon, 2012.
historiqueDans la crypte de cette chapelle, se dresse un autel aussi étrange qu'exceptionnel, qui a été entièrement réalisé avec des crânes et des ossements. Ce sont les restes des 209 lyonnais qui ont été fusillés le 3 décembre 1793 dans la plaine des Brotteaux parce qu'ils s'étaient opposés à la Révolution. Ils ont été exécutés comme plusieurs autres milliers de Lyonnais à l'époque, puis jetés dans une fosse commune. Et leurs corps seront exhumés en 1823, quand les familles des victimes décideront de réaliser cet autel. Source : Guichet du Savoir.
note à l'exemplaireCe reportage photographique contient 34 négatifs.
note bibliographiqueLe Salut Public, 9 octobre 1906. - Le monument public français : l'exemple de Lyon [thèse] / Gilbert Gardes, 1986. - "Qui commémore quoi?" in Lyon Figaro, 9 octobre 1993, p.7.

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