[V. Giscard d'Estaing et Jacques Chirac à Lyon]

[V. Giscard d'Estaing et Jacques Chirac à Lyon]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0758 FIGRP00148 008
technique1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historiqueL'Hôtel de Ville de Lyon avait déployé les fastes de ses salons pour accueillir Giscard et Chirac et supporter la liste officielle de l'union UDF-RPR aux élection européennes dont Michel Noir copréside le comité de soutien régional. Mais l'ambiance n'était pas aux effusions. Une semaine après avoir reçu Simone Veil dans ces mêmes lieux et l'avoir encouragée avec un baiser qui faisait le bonheur des photographes, le maire de Lyon a accueilli, à leur tour, les deux leaders du RPR et de l'UDF en leur souhaitant "une belle moisson de juin". On a remarqué l'hommage à Valéry Giscard d'Estaing, "Lyon est d'abord une ville de fidélité à ce que vous représentez", et une certaine distance vis-à-vis de "Monsieur le Premier ministre", y compris dans le rappel discret des dernières municipales : "Lyon a fait preuve d'audace ces derniers mois et ces dernières semaines en exprimant à haute voix l'Immense désir de ses habitants". Mais rénovateur il est et rénovateur il reste, le député maire de Lyon a profité de la présence des deux leaders pour marquer des points en évoquant "une saine et fructueuse rénovation du paysage et des habitudes politiques françaises" ou encore la nécessité de faire tomber "les crispations partisanes pour réussir la France". Union oblige, c'est Giscard qui a placé à son tour trois banderilles au député-maire de Lyon et soulagé Chirac du même coup. Il a pris d'abord le soin de saluer "le maire honoraire de Lyon", Francisque Collomb, de mettre ensuite l'accent sur là victoire personnelle de Michel Noir aux municipales et d'évoquer, enfin, le passé où, avec un Premier ministre nommé Chirac, il présidait à Lyon un Conseil des ministres décentralisé. Une façon comme une autre de faire observer qu'avant même la nouvelle génération, ils avaient commencé à écrire l'histoire. Source : "Un trio pour l'Union" / Jeanine Paloulian in Lyon Figaro, 10 juin 1989, p.3.
note à l'exemplaireCe reportage photographique contient 68 négatifs.

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