[Hippodrome de Saint-Galmier (Loire)]

[Hippodrome de Saint-Galmier (Loire)]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP00192 014
technique1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historiqueL'éleveur, l'entraîneur, le propriétaire, le jockey... les quatre centres nerveux de l'institution courses génèrent chacun de leur côté une foule de métiers. Du dentiste au chiropracteur en passant par le fournisseur de casaques. La filière courses, c'est aussi d'énormes sommes d'argent en jeu. Plus de treize millions de francs chaque semaine à Lyon dans les PMU. Le seul véritable gagnant a toujours été l'Etat, qui s'adjuge un petit tiers des enjeux des parieurs. Le cheval nourrit le "glouton" à hauteur de dix milliards de francs grosso modo chaque année. Côté propriétaires, si l'on excepte le bataillon d'investisseurs étrangers, notamment les princes arabes dont l'un possède, à lui seul, huit cents chevaux à l'entraînement, on ne roule pas vraiment sur l'or. Le président du syndicat des propriétaires sur Lyon, Gilbert Gerphagnon, est très clair sur ce point : "Le milieu social est même plutôt modeste. La moyenne d'âge est de plus en plus élevée mais, ce qui me paraît le plus important, c'est la disparition des grands propriétaires de tradition". Les grandes lignées de propriétaires, de pères en fils, se perdent complètement. Les écuries lyonnaises les plus prestigieuses, il y a seulement dix ou quinze ans, sont parties en déconfiture. La seule à maintenir le cap depuis cinquante ans reste l'écurie de Jacques Bedel, un nom et une casaque grise qui ont toujours figuré au rang des dix premiers propriétaires français. Ironie du sort, cette "grande maison" traverse une période noire depuis le début de l'année, une vague d'épidémies ayant décimé la quasi-totalité des effectifs. En attendant, ce marasme au sein de la plus grande écurie régionale ne profite guère à ses concurrents. Les entraineurs du centre de Parilly n'ont même jamais été autant dans le creux de la vague. Impuissants, ils assistent tous les week-ends à une véritable razzia des courses lyonnaises par les chevaux marseillais ou parisiens. Source : "Parilly : un mauvais cheval" / Pierre Perret in Lyon Figaro, 19 juin 1989, p.38-40.
note à l'exemplaireCe reportage photographique contient 136 négatifs.
note bibliographiqueHippodrome Saint-Galmier - Saint-Etienne. [En ligne] : https://www.hippodrome-saint-galmier.fr (consulté le 09-03-2015).

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