[Fusion entre l'ASUL et l'EMS Bron (conférence de presse)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP00096 001
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Le 30 mai 1989, les responsables de l'ASUL et de l'EMS Bron ont présenté leur rapprochement, sous l'égide de Jean-Jack Queyranne, maire de Bron.
historique Il en va des orateurs comme des athlètes. Certains sont des sprinteurs tel Robert Vanel, le nouveau président de l'ASUL, d'autres sont à l'image de Jean-Marie Simonin, président de l'EMS Bron, des coureurs de fond. En fait, seul Jean-Jack Queyranne, le maire de Bron, a trouvé la bonne distance pour expliquer ce que sa ville apporte dans la corbeille de mariage des deux clubs qui ont décidé de fusionner. "La municipalité prête ses installations, augmente sa subventions de soixante-dix mille à cent soixante-dix mille francs, et espère participer a l'organisation d'un meeting de dimension internationale l'année prochaine". Les dirigeants des deux clubs en question tiennent le même discours. Celui de la complémentarité entre l'ASUL qui possède les athlètes et l'EMS Bron qui dispose des installations. L'ensemble, l'ASU-Bron devrait, en alliant ces deux potentiels, se situer à la onzième place des clubs français. En fait, c'est contrainte et forcée que l'ASUL a dû se résoudre à cette solution. Des difficultés financières et l'absence d'une aide municipale ne lui ont pas laissé le choix. Même si elle était absente et même si elle n'est pas sûr de signer dans le nouveau club, Annette Sergent estime que cette fusion est "une très bonne chose". Dans ce concert de félicitations mutuelles, seul Guy Manfredi, le vice-président de la Fédération française d'athlétisme, est venu recadrer les choses. Tout d'abord à l'égard de la ville de Lyon. "En nombre de licenciés, l'addition de deux clubs entraîne toujours une perte. Si le nom de Lyon disparaît du nouveau sigle, ASU-Bron, c'est triste mais normal. La municipalité n'a jamais rien fait pour l'athlétisme. Ou alors nous a nui comme a Gerland." "Tous les dossiers que nous transmettons restent lettres mortes. Les seuls dossiers d'athlétisme étudiés sont des choix du ministre. Je n'accuse personne, actuellement un ministre de gauche exécute les choix d'un ministre de droite." Le titulaire de la charge, Roger Bambuck, avait dû prévoir la charge. Du coup, bien qu'annoncé depuis longtemps, le secrétaire d'Etat aux sport ne s'est pas déplacé. Il s'est contenté d'envoyer un télégramme de félicitations. Sur une copie duquel les diverses personnalités ont fictivement signé pour les télévisions. Mais qu'auraient-elles pu signer d'autre ? Malgré les manifestations publiques, il manque quelques étapes pour officialiser la fusion des deux clubs. Guy Manfredi s'est chargé de rappeler le droit. "Il faut une assemblée compétente de l'ASUL, c'est-à-dire toutes sections, pour décider de la radiation de la section d'athlétisme. Puis que dirigeants et athlètes s'inscrivent où bon leur semble et qu'enfin une assemblée générale de l'EMS Bron décide du changement de nom du club." Ce n'est qu'alors que le rapprochement pourra être effectif. Et compte tenu des délais, les relais de l'ASUL qui effectueront les qualifications au championnat de France ne pourront pas participer à la phase finale. Ils porteront normalement les couleurs, rouge et blanc, de l'ASU-Bron, mais ne seront pas qualifiés. Source : "Nouvelle étape pour l'ASU Bron" / Jean-Michel Roustand in Lyon Figaro, 1er juin 1989, p.41.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 28 négatifs.

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