[Metting de Laurent Fabius à Lyon]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP00095 002
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
description De droite à gauche : Charles Hernu, Jean Auroux, Léon Schwartzenberg, Jean Poperen, [personne non identifiée], et Louis Mermaz.
historique Avec la santé comme thème central à la visite lyonnaise de Laurent Fabius, Jean-Louis Touraine devait forcément se retrouver au centre de cette journée de campagne. Professeur de médecine renommé, candidat symbole de l'ouverture pour les municipales, il figure sur la liste européenne de Laurent Fabius, même s'il n'occupe qu'une place de "pousseur", la soixante-treizième. De santé, il a donc été largement question dans la première partie de la visite puisqu'elle s'est déroulée dans le service P de l'hôpital Edouard-Herriot, celui du professeur Touraine. Aux côtés de Laurent Fabius, Léon Schwartzenberg, en cinquième position sur la liste, était bien évidemment de la partie. Tout comme une brochette d'élus locaux, fabiusiens - ou non. Après les enfants "bulles", les transplantés ont amené la discussion à l'Europe : "Nous soignons beaucoup de malades italiens et les questions de langues et d'accueil des familles se posent" a confie le professeur Touraine. Dans la soirée, à partir de vingt heures, le chapiteau monté sur le quai Achille-Lignon pour accueillir le meeting de Laurent Fabius a ouvert ses portes. Avec quelque deux mille supporters, le spectacle a commencé avec Serge Moati, réalisateur de télévision. Et pour "chauffer la salle", c'est avec l'affaire Touvier qu'il a attaqué : "Lyon, honte de Touvier et aussi Lyon, capitale de la Résistance". Devant la tribune, une brochette de personnalités, de ministres où figurait Jean Poperen, sorti vainqueur à l'applaudimètre. Sur la tribune, un petit hémicycle aux couleurs européennes, bleu, avec douze étoiles lumineuses, sur lequel prennent place les colistiers régionaux et nationaux de Laurent Fabius, mais aussi des supporters, et des responsables syndicaux ou associatifs. Passé au crible des questions flashs, Yvon Deschamps, premier secrétaire fédéral a reconnu que "la campagne n'était pas facile, mais que la volonté y était", pendant que Gérard Collornb (en trente-cinquième position sur la liste) s'est attaqué à Michel Noir : "Lorsqu'il est à Paris, il est plutôt au centre gauche, mais vu de Lyon, il est franchement à droite". C'est à Jean-Louis Touraine qu'est revenue la question sur la politique de santé, et à Jean-Pierre Cot, député européen sortant, en sixième position sur la nouvelle liste, celle des droits de l'Homme. Entre le bain de foule qu'il a pris en traversant le chapiteau et son discours de clôture du meeting, Laurent Fabius a encore cédé la parole à deux personnalités. Tout d'abord Léon Schwartzenberg, qui sera chargé des questions de santé au sein de son groupe à l'Assemblée européenne, qui a là encore fait référence à Jean-Louis Touraine. Puis Louis Merrnaz, qui s'est lancé dans un long historique de la construction européenne, décortiquant, par la même occasion les atouts de Rhône-Alpes. Source : "Fabius ouvre la piste des étoiles" / Catherine Lagrange in Lyon Figaro, 1er juin 1989, p.2.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 99 négatifs.
note bibliographique "Fabius chantre de l'Europe sociale" / Propos recueillis par Bruno Charmasson et Fabrice Brochet in Le Progrès de Lyon, 30 mai 1989. - "L'Europe organisée de Fabius" / G.P. in Le Progrès de Lyon, 1er juin 1989.

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