still image
photography
BML:BML_01ICO001014e4d0dd1790b7
Rassaert, Philippe
P0740 FIGRPTL0168 02
Bibliothèque municipale de Lyon
Lyon Figaro (1986-2006)
collection
Photographes en Rhône-Alpes
BML:BML_01ICO00101
collection
Lyon Figaro
BML:BML_01PRA01001COLLYONFIGARO
[Chantier de fouilles de la place de la République]
cre
Essertel, Claude, 1959-20.. (photographe)
Lyon Figaro
Lyon (Rhône)
1991-06-26
1991-06-26
2011-08-18T13:04:17Z
1 photographie positive : tirage noir et blanc
18 x 24 cm (épr.)
Négatif(s) sous la cote : FIGRP04081.
scène
histoire, archéologie
1970-2000
France
Rhône (France)
Lyon (Rhône)
Lyon (Rhône) -- Arrondissement (02e)
Lyon (Rhône) -- Place de la République
Chantiers de construction
Les fouilles entreprises depuis le 10 juin 1991, rue du Président-Carnot, ont permis de mettre à jour les fondations d'habitations du XVIIe siècle (il s'agit de larges voûtes de pierre). Financées par Lyon Parc-Auto, ces fouilles se poursuivront pendant six mois. "Seul un tiers du chantier est actuellement ouvert, précise Catherine Arlaud, archéologue et responsable du chantier, et sans doute découvrirons-nous d'autres vestiges." Des fouilles avaient déjà été effectuées dans la Presqu'île, à la Bourse, à l'Opéra et rue du Palais-Grillet, révélant ainsi la présence d'habitats de différentes époques : du XVIIIe, du Moyen Age el de l'époque gallo-romaine. Un quartier médiéval avait ainsi pu "renaître de ses cendres" près de l'Hôtel-Dieu. Les fondations de la place de la République ont été détruites par "les percées urbaines du Second Empire. Il est difficile d'en dire davantage pour l'instant, ajoute Catherine Arlaud, puisque l'on vient à peine d'entamer les recherches. Nous avons déjà découvert des niveaux de cour et de cave et nous creuserons jusqu'au terrain naturel, c'est-à-dire à près de quatre mètres de profondeur. Notre travail consiste principalement à archiver, dessiner et reconstituer par le dessin ce que nous trouvons, pour pouvoir expliquer l'histoire et la formation des fondements. Ils seront ensuite détruits car il n'est pas possible de les conserver en l'état, ni de les transporter ailleurs, justement parce qu'il s'agit de fondations !" Les archéologues sont en effet chargés d'intervenir "en amont" des travaux. Ils laissent ensuite la place aux constructeurs... des temps modernes. Source : "L'arche de la République" / L. Bl. in Lyon Figaro, 27 juin 1991.
"Chantiers : entre le gouffre et la mine" / G.C. [Gérard Corneloup] in Lyon Figaro, 26 octobre 1991, p.4-5.
restreints
Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.