[Conseil municipal de Lyon : séance du 5 juillet 1993]

[Conseil municipal de Lyon : séance du 5 juillet 1993]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTL0074 01
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
descriptionA droite : Jean-François Mermet, premier adjoint au maire. Au sommet, le buste de Marianne par le sculpteur Pierre Aubert (1896).
historiqueLe 5 juillet 1993, la Cité internationale fera un nouveau pas en Conseil municipal. Pas qui peut être considéré comme celui d'un géant, au regard de la crise immobilière. La Ville s'engage en effet dans la signature des baux à construction avec la Spaicil, société spécialement créée pour remodeler le quai Achille-Lignon. Le dernier pas du parcours administratif, avant que la Cité ne sorte de terre. Revu, corrigé, remodelé à plusieurs reprises, le projet n'en finit pas de se faire tirer l'oreille. Dernier épisode en date, en 1992, quand la crise a obligé à envisager la construction des 220.000 mètres carrés de projet en plusieurs phases. C'est la première qui s'engagera le 5 juillet : cinq blocs de deux pavillons qui prendront place au nord de l'emplacement de l'atrium de l'ancien palais de la Foire. Soit 76.000 mètres carrés dans lesquels logeront (du nord au sud) un hôtel de luxe (Noga-Hilton est en négociations), le futur centre des Congrès, quatre pavillons de bureaux, le musée d'Art contemporain à l'emplacement de l'atrium de l'ancien palais de la Foire jouxtant quatorze salles de cinéma. Pour l'instant, un seul des quatre pavillons de bureaux a trouvé preneur : ce sont les services lyonnais de la Compagnie générale des eaux, qui s'est substituée à la Sari pour créer la Spaicil, qui s'y installeront. "Créer ces mètres carrés dans la conjoncture actuelle est un pari audacieux", a fait remarquer Henry Chabert lors de la présentation de cette dernière étape de procédure, notant tout de même au passage que le chantier devrait générer un millier d'emplois pendant trois ans. Si l'ensemble de la Cité n'est pas réalisé dans un premier temps, ses abords, eux, le seront. Exception faite de la partie nord, où devrait prendre place la deuxième tranche. Quant au boulevard urbain, que le prospectus de présentation de la Cité internationale promet "à l'image de la promenade des Anglais ou de la Croisette", sa trace est désormais visible tout le long du Rhône. A la fin de l'année 1994, il sera mis en service, ne subsistera plus alors que le couloir de bus à l'emplacement actuel du quai Achille-Lignon. Malgré tout, quelques précautions financières ont été prises. L'achèvement du palais des Congrès - dont les dimensions n'ont pas été modifiées, a tenu à faire savoir Henry Chabert - est prévu pour la fin de l'année 1995. Le reste du programme pour l'année suivante. Mais si la première tranche n'est pas terminée en 1998, un pool bancaire, mené par le Crédit lyonnais, s'est engagé en garantie. Toutes les conditions d'une rupture des accords passés sont donc prévues à cette échéance. La société Spaicil serait alors déchue de ses droits et le palais des Congrès reviendrait à la Ville de Lyon (alors que dans la configuration actuelle, sa gestion sera privée). Cette rupture des accords serait assortie d'une indemnité versée par la Ville de Lyon. Une fois de plus, l'architecte Renzo Piano vient de se remettre au travail. Mais cette fois-ci, pour détailler ses projets [...] Source : "Droits de Cité" / Frédéric Poignard in Lyon Figaro, 5 juillet 1993, p.1.
note à l'exemplaireNégatif(s) sous la cote : FIGRP06185.

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