[Clocher de l'église Saint-Irénée en cours de réfection]

[Clocher de l'Eglise Saint-Irénée en cours de réfection]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon
technique1 photographie numérique : couleur
historiqueC'est l'historien Grégoire de Tour, dont les séjours à Lyon furent nombreux et prolongés, qui dans son livre "A la gloire de Dieu" évoque une basilique où, sous l'autel inférieur, fut enseveli saint Irénée, deuxième évêque de Lyon, en compagnie de deux saints martyrs : Epipode et Alexandre. En vérité, on sait bien peu de choses sur la fondation de l'église Saint-Irénée, sinon qu'elle abrita très tôt une crypte qui existe encore, plusieurs fois transformée. Pour le reste, l'histoire du saint lieu fut des plus agitée, marquée par les ravages des hommes (les Sarrasins en 756, les Huguenots en 1562, les révolutionnaires en 1792), par les coups du sort (le toit de l'église s'effondre en 1803, le clocher est frappé par la foudre en 1895) et... par la fragilité des pierres utilisées sous la Restauration, quand le sanctuaire, devenu trop exigu pour l'exercice du culte, fut quasiment reconstruit. Un édifice où le clocher, le transept et l'abside se disputaient jusqu'à présent le redoutable honneur d'être la partie la plus vermoulue du bâtiment. Source : "Le combat de la pierre et de l'eau" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 26 juin 2001, p.26.

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