[Palais municipal des expositions et Conservatoire de...

[Palais municipal des expositions et Conservatoire de musique de Lyon]
droitsLicence Ouverte-Open Licence
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0546 S 1467
technique1 photographie négative sur verre : noir et blanc ; 18 x 24 cm
descriptionVue prise depuis la rue de l'Angile. Sur la droite, la rue Louis Carrand menant au quai de Bondy.
historiqueAncien conservatoire de musique et Palais des expositions, actuel Palais de Bondy abritant la salle Molière. Dates de construction : 1902-1906.
historiquePar une délibération en date du 29 novembre 1899, le Conseil municipal de Lyon approuvait un avant-projet de construction, dans le quartier Saint-Paul, d'un édifice destiné à recevoir une salle d'expositions et de concerts, ainsi que le Conservatoire de musique. Les terrains occupant la place de l'ancienne Douane, choisis pour l'emplacement de cet édifice, furent déblayés et remis à l'architecte architecte-adjoint de la Ville, Eugène Huguet, vers la fin mai 1902. [...] L'ensemble de la construction couvre une superficie d'environ 1700 mètres carrés, soit 40 mètres de façade sur le quai et 45 mètres de façade latérale. L'édifice se divise en deux parties très distinctes : l'une sur le quai, de beaucoup la plus importante, comprend, au-dessus des sous-sols, un rez de-chaussée avec salle de concert et un premier étage seulement, où seront disposées les salles d'expositions ; l'autre, sur la rue de l'Angile, comprend le Conservatoire, avec ses trois étages. La façade du bâtiment principal, sur le quai de Bondy, est de style Louis XVI modernisé. Au rez-de-chaussée, le jour pénètre par cinq grandes baies ; aux extrémités de la façade et en angle, sont disposées deux portes, avec perron extérieur s'ouvrant dans des parties ovales, lesquelles ont accès au grand vestibule d'honneur. Les sous-sols sont éclairés sur le quai par cinq oeils de-boeuf ornés, et qui tranchent dans le grand soubassement en pierre grise d'Hauteville. Sur toute la largeur du premier étage, une des grandes salles d'exposition ne prend jour que par une large baie ornée de deux colonnes ioniques ; à droite et à gauche seront placés les deux bas-reliefs dus au ciseau du sculpteur Lamothe, qui représenteront des sujets allégoriques de musique, peinture, sculpture. A la hauteur du cordon du premier étage et au milieu de la façade, un superbe cartouche de l'écusson de la Ville de Lyon, avec enroulement de guirlandes, forme la clef de la baie centrale du rez-de chaussée. Aux ailes sont ménagées des niches ou seront placées plus tard des statues s'harmonisant avec l'ensemble du monument. Tout l'édifice est couronné d'une balustrade en pierre dominant la large corniche contournant le monument. Les deux extrémités sont formées par des amortissements composés de pylônes décorés de cartouches ; à hauteur du rez-de chaussée, l'angle gauche sera orné d'an motif de sculpture demandé par la Commission du Vieux Lyon. Ce motif rappellera le passage de Molière à Lyon, où il joua, au cours d'un voyage, dans la salle du Jeu de Paume, disparue lors de la percée de la rue Octavio Mey". Source : La Construction lyonnaise, 16 février et 1er mars 1904, planches.

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