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Die beste Sparkasse : Kriegsanleihe !

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    Tout comme son allié austro-hongrois, l’Empire allemand est confronté dès le début du premier conflit mondial au problème du financement de l’effort de guerre. Le seul recours au prêt des banques et à l’impôt, pourtant [...]

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    Tout comme son allié austro-hongrois, l’Empire allemand est confronté dès le début du premier conflit mondial au problème du financement de l’effort de guerre. Le seul recours au prêt des banques et à l’impôt, pourtant de plus en plus lourd, ne peut suffire. Les dépenses publiques allemandes colossales, multipliées par 14 par rapport à l’année 1913, nécessitent, dès lors qu’une prolongation de la guerre devient évidente à l’automne 1914, le recours à une série d’emprunts d’État. Ils sont bien suivis par la population, jusque dans la dernière année du conflit, mais ne permettent cependant de financer que les deux-tiers de l’effort de guerre. Chaque emprunt de guerre donne lieu à la publication d’une affiche chargée d’en faire la promotion. Celle présentée ici délivre un message aussi efficace que concis. Il suffit d’un casque en guise de sébile pour étayer le propos de l’affiche : "le meilleur placement : l’emprunt de guerre". On peut noter par ailleurs que le fameux casque à pointe en cuir bouilli, le pickelhaube, a cédé sa place au stahlhelm, casque d’acier bien plus protecteur, mis en service au début de la bataille de Verdun en 1916. Cette lithographie est de la main de Louis Oppenheim, artiste allemand né à Coburg. Après des études à Londres de 1899 à 1906, il s'installe à Berlin et débute une carrière de graphiste. Parmi ses clients figure la célèbre entreprise de fonte de caractères typographiques Berthold, pour laquelle il créé plusieurs polices. Également peintre et affichiste, il met son talent au service de la propagande durant la Grande Guerre. Louis Oppenheim réalisera en 1919 le dessin de la première monnaie émise par la République de Weimar naissante. Cette affiche, la plus petite de la collection de la Bibliothèque municipale de Lyon, est également la première pièce allemande à intégrer le Fonds de la Guerre, en compagnie de l’affiche Wir schlagen sie und zeichnen kriegsanleihe ! (AffM0594), près de cent ans après les évènements. Ces deux lithographies viennent combler une lacune de la collection, car s'il était possible de réunir facilement une documentation issue des pays alliés de la France, il en allait tout autrement avec les affiches imprimées en Allemagne ou Autriche-Hongrie.

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    Die beste Sparkasse : Kriegsanleihe ! par Oppenheim, Louis, 1879-1936
    Bibliothèque municipale de Lyon (AffP0445)

    Droit d'utilisation : Domaine public, Licence Ouverte-Open Licence

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