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Pour la Patrie souscrivez à l'emprunt

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    Peintre d’histoire, de scènes de genres et de portraits – on luit doit notamment l’une des représentations les plus connues de Sarah Bernhardt, conservée au musée du Petit Palais à Paris – Georges Clairin se rattache au mouvement des orientalistes. Il séjourne à plusieurs reprises au Maroc, [...]

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    Peintre d’histoire, de scènes de genres et de portraits – on luit doit notamment l’une des représentations les plus connues de Sarah Bernhardt, conservée au musée du Petit Palais à Paris – Georges Clairin se rattache au mouvement des orientalistes. Il séjourne à plusieurs reprises au Maroc, en Algérie et en Egypte. Ces expériences lui inspirent des scènes de genre où les femmes orientales ornées de bijoux ou aux tenues chatoyantes voisinent avec des paysages pittoresques. Il participe au Salon des Peintres Orientalistes Français, à la Société coloniale des Artistes Français, au Salon des Artistes Algériens et orientalistes d’Alger. Son talent est apprécié de son vivant et son œuvre fait l’objet d’une importante exposition à Paris en 1901. Nulle surprise dès lors à ce qu’il soit approché pendant la Première Guerre mondiale, à la demande du Crédit foncier d’Algérie et de Tunisie, pour illustrer une affiche pour un emprunt de guerre. On y voit une charge de soldats algériens et tunisiens, cavaliers et fantassins mêlés, qui n’est pas sans évoquer la fougue d’une fantasia. Ce spectacle typiquement maghrébin, simulation d’une charge équestre guerrière, n’a jamais cessé de fasciner les peintres orientalistes, à commencer par Eugène Delacroix qui en fit le sujet de plusieurs tableaux. Le motif est ici repris par Clairin, qui en convoque les éléments emblématiques : le somptueux harnachement du cheval du cavalier central, les "mukahla", ces fusils à poudre noire arabes avec leur crosse et long canon si caractéristiques brandis à bout de bras… Cette belle composition romantique s’accorde cependant assez mal à la réalité d’une guerre devenue industrielle et en grande partie aveugle, où les combattants sont souvent tués sans même apercevoir leurs adversaires.

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    Pour la Patrie souscrivez à l'emprunt par Clairin, Georges, 1843-1919
    Bibliothèque municipale de Lyon (AffM0562)

    Droit d'utilisation : Domaine public, Licence Ouverte-Open Licence

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