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We're both needed to serve the guns !

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    « On a besoin de nous deux pour servir les armes ! Faites le plein dans les rangs ! Accumulez les munitions ! ». Le soldat et l’ouvrier britanniques sont unis par un but commun. Cette affiche éditée en 1915 par le comité parlementaire de recrutement [...]

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    « On a besoin de nous deux pour servir les armes ! Faites le plein dans les rangs ! Accumulez les munitions ! ». Le soldat et l’ouvrier britanniques sont unis par un but commun. Cette affiche éditée en 1915 par le comité parlementaire de recrutement de l’armée britannique évoque un aspect caractéristique d’une guerre devenue totale. A la différence des conflits antérieurs, la Première Guerre mondiale se distingue par sa durée et l’ampleur de ses conséquences dans les tissus sociaux et économiques des pays belligérants. Devant la réalité d’une guerre longue dont nul ne peut prévoir l’issue, les sociétés sont littéralement mobilisées de l’intérieur dans le but de soutenir l’effort et la machine de guerre. De l’enfant au vieillard en passant par la femme, il n’est pas un citoyen qui ne soit concerné par les ajustements rendus nécessaire par le conflit. Civils et militaires sont appelés à marcher main dans la main, les premiers devant contribuer à la production de biens alimentaires ou industriels, à caractère militaire ou non, afin de fournir aux seconds les équipements nécessaires au combat. Comme tant d’autres, cette affiche appelle à l’union sacrée des forces vives de la patrie, les uns versant leur sang tandis que d’autres paient « l’impôt de la sueur ». « Nous sommes dans une lutte qui prend le caractère d'une guerre d'usure où les questions de crédit, de change, d'approvisionnement en vivres et en matières premières prennent une importance égale à celle des effectifs » affirme en octobre 1917 Maurice Long, ministre français du Ravitaillement. Dans cette mobilisation générale, les femmes tiennent un rôle de premier plan sur le « front intérieur » alors que la plupart des hommes sont au combat. Elles ont remplacé ces derniers avec courage aux champs comme à l’usine, accélérant de manière considérable un mouvement d’émancipation déjà amorcé à la veille des hostilités. Comme le rappelle cette affiche anglaise, la production industrielle est évidemment marquée par son caractère militaire, la victoire étant réservée au pays qui produira le plus de canons, d’obus, de navires, de chars et d’avions. En quatre années de guerre, la Grande-Bretagne fabriquera 4 millions de fusils, 250 000 mitrailleuses, 52 000 avions, 25 000 canons et 170 millions d’obus…

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    We're both needed to serve the guns !
    Bibliothèque municipale de Lyon (AffP0316)

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