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Pastilles Géraudel

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    Cette lithographie incarne l’archétype de l’affiche vue par Chéret. Un personnage central séducteur, sous les traits d’une charmante « petite femme » de féérie bientôt baptisée « chérette », accroche le regard du spectateur dans un éclatant jaillissement de couleur. Semblant flotter dans les [...]

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    Cette lithographie incarne l’archétype de l’affiche vue par Chéret. Un personnage central séducteur, sous les traits d’une charmante « petite femme » de féérie bientôt baptisée « chérette », accroche le regard du spectateur dans un éclatant jaillissement de couleur. Semblant flotter dans les airs, comme attirée vers les nuées par son ombrelle, la jeune femme évoque immanquablement le Paris de la Belle Epoque comme le souligne Georges Rodenbach en 1899 : « La femme de Chéret, […], avec sa grâce innée, son corps onduleux, sa bouche en œillet, ses cheveux d’un blond de vin qui mousse, est exclusivement parisienne. […] Posséder une œuvre de M. Chéret, c’est avoir, chez, soi, Paris. ». Roger Marx évoquait quant à lui « une apothéose du Plaisir et de la Grâce installant au détour des carrefours sur des crépis lézardés, contre les clôtures lépreuses des bâtisses son flamboiement de féérie. […] D’où vient pourtant notre illusion ? D’une lithographie en deux ou trois tons, d’un placard délavé par la pluie, déchiré par la bise, demain recouvert, anéanti, d’une affiche de Chéret. » Cette affiche n’échappe pas à la règle établie par Chéret. Le rouge flamboyant du vêtement contraste avec les couleurs froides du fond de l’affiche, nous rappelant avec une gamme chromatique peu étendue mais très habilement choisie, le caractère hivernal de la scène. Les flocons finissent d’apporter une note enchanteresse à un motif remarquable pour son impression de légèreté.

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    Pastilles Géraudel par Chéret, Jules, 1836-1932
    Bibliothèque municipale de Lyon (AffP0081)

    Droit d'utilisation : Domaine public, Licence Ouverte-Open Licence

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