[Chez Lucien Tarot, malletier à Villeurbanne]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPT0259B 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
description Adresse de prise de vue : Lucien et Annie Tarot, 3, rue d'Inkermann, 69100 Villeurbanne.
historique Au numéro 3 de la petite rue d'Inkermann, à Villeurbanne, une enseigne : "Artisanat du bagage-articles de voyage" "Tarot Valise". L'atelier est l'un des derniers, si ce n'est le dernier, en France. A l'intérieur, à même le sol, malles, valises, attachés-cases et autres. Chez Lucien et Annie Tarot, la profession de malletier est une tradition familiale. En effet, Lucien Tarot a repris le flambeau de son père, voilà une trentaine d'années. Perpétuant une tradition vieille du début de ce siècle. A l'origine, le père de Lucien Tarot fabriquait des malles de voyage. Il en existait différentes formes : plate, rectangulaire avec le dessus oval, très haute etc. Lorsqu'il a pris la suite de son père, cet artisan de 54 ans, aux cheveux blancs, a décidé de ne pas seulement se cantonner à créer des malles. Mais également de fabriquer toute sorte de bagages de voyage, allant du vanity-case à la valise, en passant par l'attaché-case, notamment. Ces bagages sont créés sur mesures. Les clients peuvent ainsi demander la réalisation de n'importe quel objet, pourvu qu'il soit rigide. C'est ainsi qu'une personne a, un jour, demandé une "valise portative pour son téléviseur". Lucien Tarot a même reçu la visite d'"un client qui désirait exercer du toilettage pour animaux à domicile et voulait protéger ses instruments de torture animale" ou alors celle d'un "serrurier qui souhaitait renouveler de manière originale sa malle à outils". Toutes les pièces sont réalisées par le couple. Parfois aidé par un ami... Trois matériaux sont utilisés : le parchemin de peau de chèvre, la fibre vulcanisée et le simili cuir. Si les deux derniers demeurent les moins pratiqués, le parchemin de peau de chèvre est le plus demandé. Source : "La fleur des malles" / Frédéric Thoos in Lyon Figaro, 25 février 1989, p.64.

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