[Jean-Michel Bonabosch, fondateur de Domilens]

[Jean-Michel Bonabosch, fondateur de Domilens]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP0578 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 19 x 17,5 cm (épr.)
historique Né le 19 décembre 1948 à Lyon, Jean-Michel Bonabosch étudie au lycée Jean-Moulin, au cours Passcal, à la faculté de Droit avant de décrocher un master of Business Administration (MBA) à l'Université de Stanford, un doctorat d'économie et un master of human biology aussi aux Etats-Unis. A son retour en France, à 26 ans, Jean-Michel Bonabosch devient directeur commercial d'Ophtalux, l'entreprise familiale de matériel optique (1974-1982). En 1982, cet héritier vole de ses propres ailes en créant, avec son épouse, les laboratoires Domilens. Le créneau : celui des implants oculaires. L'opportunité : un marché en pleine croissance. L'aubaine : des prix de vente remboursés par la Sécurité sociale qui laissent une marge confortable. Domilens croit très vite. D'un local de 300 mètres carrés, l'entreprise passe à Saint-Just-Chaleyssin, puis revient à Lyon, à Gerland, dans un énorme bâtiment avec salle blanche et façade imposante au coeur du technopole lyonnais de la santé. Jean-Michel Bonabosch, encensé par le tout-Lyon, un temps président de la Banque Populaire, est l'archétype du gagneur dont l'image brille au firmament médiatique local. Mais les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Endetté par l'immobilier, fragilisé par des erreurs de gestion et un train de vie somptuaire, confronté au resserrement des prix et à une réduction des remboursements sociaux, le groupe trébuche discrètement. Le Crédit Lyonnais vient à la rescousse. Jusqu'à ce que Jean-Michel Bonabosch et son épouse soient contraint de jeter l'éponge et de céder leur entreprise. En quelques mois, après de multiples tracasseries, Jean-Michel Bonabosch connaît l'insupportable descente aux enfers de l'échec et de la solitude dont il ne se remettra pas. Il décède le 30 janvier 1996.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP03626.
note bibliographique "Jean-Michel Bonabosch" / Philippe Brunet-Lecomte in Lyon Figaro, 2 avril 1991, p.2. - Le Progrès de Lyon, 31 janvier 1996.

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