[Halte fluviale de Saint-Germain-au-Mont-d'Or (Rhône)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP09276 002
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Parti à la reconquête de ses fleuves et berges au début des années 1990 avec le Plan bleu, le Grand Lyon poursuit les aménagements destinés à rendre Rhône et Saône aux habitants. Avec l'inauguration de deux nouvelles haltes, le 11 juin 1997, à Fleurieu-sur-Saône et à Saint-Germain-au-Mont-d'Or, l'agglomération dispose désormais de seize étapes ponctuant ses traversées aquatiques. Historiquement, la halte de Fleurieu-sur-Saône avait été construite au XIXe siècle par les usines Guimet, elle comportait alors des bâtiments de stockage et servait au transport du bleu Guimet et des matières premières entrant dans sa composition (soufre, du Kaolin) provenant de l'usine située à 500 mètres de là. Repensée dans son accessibilité, cette halte est dotée en 1997 d'une rampe de mise à l'eau et d'un quai restauré, localisés en amont de l'écluse de Couzon-Rochetaillée. Cette opération s'inscrit dans la logique de la charte de partenariat, signée en mars 1997 entre Voies navigables de France et le Grand Lyon pour la partie urbaine de l'agglomération. Conclue pour une durée de cinq ans, renouvelable, cette charte mise sur un investissement annuel équivalent à 2 millions de francs pour VNF et à 1 million de francs pour la Communauté urbaine. Avec, pour ligne d'horizon, la restauration physique des berges, totalisant 35,4 kilomètres pour le Rhône et la Saône, dont 6,650 kilomètres sont concédés au Grand Lyon. A Saint-Germain-au-Mont-d'Or, là seconde halte fluviale inaugurée le même jour s'inscrit dans un cadre résolument champêtre, bordant la Saône au droit d'un terrain communal de 4000 mètres carrés, réservé à la détente et recouvert d'une pelouse de peupliers. Cette halte se compose d'un ponton flottant, ancré sur deux pieux et relié à la berge par une passerelle. Une rampe de mise à l'eau, destinée aux propriétaires de petits bateaux, a également été créée pour encourager l'activité nautique. "Préconisé par le Plan bleu, en raison de développement de l'activité nautique importante sur la Saône dans ce secteur; le projet de halte fluviale, conçu par le Service de la Navigation, ne modifie pas le caractère végétal de la berge et s'y intègre sans le perturber", note-t-on à la Communauté urbaine. Lancé en 1990, le Plan Bleu réunit élus, architectes et techniciens autour d'un programme global d'aménagement des espaces publics en liaison avec l'eau. Après des années passées à séparer les habitants des fleuves par parkings et voiries interposées, le Grand Lyon met à profit ses richesses aquatiques en axant sa politique de reconquête autour de quatre secteurs géographiques : Lyon intra-muros, le Val-de-Saône, le Rhône amont et le Rhône aval à Vernaison. Quatre thématiques conciliant des espaces urbains et des caractéristiques hydrauliques différentes. Depuis l'inauguration des premières haltes, en 1989, à Caluire-et-Cuire et Albigny-sur-Saône, le programme d'aménagement s'est structuré et accéléré. Depuis 1990, ont été inaugurées la halte de Collonges-au-Mont-d'or, l'appontement du quai Raoul-Carrié dans le 9e arrondissement, les haltes de Rochetaillée-sur-Saône, de Neuville-sur-Saône. Dans le centre de Lyon, les aménagements avaient commencé dès 1988, par le quai Claude-Bernard dans le 7e arrondissement, les quais des Célestins et de la Pêcherie, le débarcadère Antonin-Poncet, le quai Rambaud et la rampe de mise à l'eau de Gerland. Profitant de la tenue du G7, les berges de la Cité internationale et un appontement avaient à leur tour été réalisés, à deux pas du sentier du Bretillod. Au printemps 1997, une halte était créée dans le parc des berges de Gerland. Source : "Le plan bleu suit son cours" / Marie-Anne Maire in Lyon Figaro, 12 juin 1997, p.1-2.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 11 négatifs.

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