"Car il convient tous mourir une fois..."
« L’être humain sait qu’il mourra un jour car le Temps le fait passer de la naissance à la mort. De cette angoisse existentielle et universelle naîtrait l’imaginaire. » Gilbert Durand, Structures anthropologiques de l’imaginaire, 1960
De l’Antiquité à nos jours, l’imaginaire de la mort s’est transformé au gré des croyances et des sensibilités. En Occident, le développement de l’imprimerie et de la gravure - vers 1455 - lui offre les moyens de se déployer pleinement, en mots et en images. Le thème de la mort donne lieu à des représentations littéraires et iconographiques particulièrement frappantes, pour les fidèles du temps comme pour le lecteur présent...
La Mort est une figure à la fois effrayante et fascinante. La danse macabre la met en scène dans un dialogue avec les vivants.
1. « Mort n’espargne petit, ne grand » : les origines de la danse macabre
2. La danse macabre d’Holbein : une aventure éditoriale lyonnaise et ses prolongements
3. La survivance de la danse macabre (XVIIIe - XXe siècle)
Du XVe au XIXe, la littérature du bien mourir multiplie les succès de librairie. L’Église s’attache à l’encadrement des fidèles qui se préparent au grand passage.
1. L’Ars moriendi primitif (XVe siècle - début du XVIe siècle)
2. L’art de bien vivre et de bien mourir : le temps des préparations à la mort humanistes (XVIe siècle)
3. Le bien mourir dans la littérature de piété du XVIIe siècle
Détail du Frontispice du De arte bene moriendi..., de Robert Bellarmin, édition de 1634, (BmL, 802646, détail de la page de titre)
Auteur du dossier : Juliette Pinçon