[10e anniversaire du "Journal Rhône-Alpes"]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0901 FIGRPT2694 05
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
description Michel Bousson, directeur et rédacteur en chef du "Journal Rhône-Alpes", découpant le gâteau réalisé par Georges Ambroisy, pâtissier à Soucieu-en-Jarrest (Rhône). De gauche à droite : Jean-Jacques Gabut, directeur du quotidien "Lyon Matin" (1984-1992) ; Maurice Reinhard, ancien directeur-rédacteur en chef du "Journal Rhône-Alpes" ; Michel Bousson, directeur et rédacteur en chef du "Journal Rhône-Alpes" ; Alain Buhler, directeur de "Lyon Figaro" (1986-1992). Ces trois titres faisaient partie à cette date du groupe Hersant. Adresse de prise de vue : Le Journal Rhône-Alpes, 14, rue de la Charité, Lyon 2e.
historique En février 1987, le Journal Rhône-Alpes fêtait ses 10 ans de parution. Le projet de lancement par "Le Dauphiné Libéré" d'un nouveau quotidien à Lyon a été diffusé en juillet 1976 par le mensuel lyonnais "Métropole". A l'origine, certaines rumeurs avaient laissé entendre que le nouveau titre remplacerait les trois quotidiens contrôlés dans la région par le grand quotidien de Grenoble : "La Dépêche", à Saint-Etienne, "L'Echo-Liberté" et "Dernière heure lyonnaise" à Lyon. Selon les pronostics, il devait paraître avant la fin de 1976 et comporter immédiatement trois éditions à Lyon, Grenoble et Saint-Etienne. En fait, il a fallu attendre le 8 janvier 1977 pour que sorte le numéro 0. Le nouveau-né remplaça "L'Echo-Liberté" et s'intitulait "Le Journal", avant de prendre son titre définitif de "Journal quotidien Rhône-Alpes". La perspective des élections municipales en 1977 - et surtout des législatives en 1978 - précipitèrent sans doute le lancement du nouveau quotidien. Classé centre-droit par Jean Gallois (1914-1982), directeur général du "Dauphiné Libéré", "Le Journal" se présente comme un adversaire du "programme commun" de la Gauche qui fut pris pour cible presque journellement par Henri Amouroux (1920-2007), éditorialiste du nouveau quotidien. Le Journal Rhône-Alpes a évidemment bénéficié des accords conclus en 1966 entre "Le Progrès" et "Le Dauphiné Libéré". Il fut ainsi imprimé par Entreprise de Presse No.1 à Chassieu et diffusé par la société de messageries du groupe Rhône-Alpes Diffusion (R.A.D.). L'équipe rédactionnelle a quant à elle été recrutée parmi les journalistes du groupe A.I.G.L.E.S. et installée dans les locaux de "Dernière heure lyonnaise", 14, rue de la Charité, à Lyon. Parmi sa rédaction, on y relevait notamment les signatures d'André Mazières, Mathieu Vincent ou Jeanine Paloulian (politique intérieure) ; Michel Schifres, Régis Paranque, Jean-Jacques Simonneau et Georges Dupoy (politique étrangère) ; Michel Garibal, Armand Paquier et Catherine Demangeat (informations économiques) ou bien encore Bernard Scali et Pierre Ripert (sports). Henri Amouroux, directeur général de "Sud-Ouest" du 1er mars 1968 au 20 février 1974, puis directeur de "France-Soir" jusqu'au 10 mai 1975, assuma pour sa part la codirection du journal avec Jean Gallois, avec pour mission d'animer la rédaction. A Lyon, celle-ci était placée sous la direction de Maurice Reinhard (1924-1995), ancien directeur-adjoint de l'agence A.I.G.L.E.S. Dès le 11 mai 1981, suite à la victoire de la gauche aux présidentielles, le Journal Rhône-Alpes annonçait qu'il se plaçait dans l'opposition. Il tiendra parole, Henri Amouroux y signa d'ailleurs des éditoriaux meurtriers tandis que les pages de politiques régionales tirait sur la "rose" à boulets rouges ! Début février 1986, le Journal Rhône-Alpes refaisait son look et présentait une nouvelle maquette... qui n'eut qu'un temps. Le 31 octobre 1987, il cessait de paraître. Une partie de l'équipe rédactionnelle fut absorbée par le nouveau quotidien "Lyon-Figaro", placé depuis sa création en septembre 1986 sous la direction d'Alain Buhler (1939-1992).

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