[La Tour de la Belle-Allemande au début du XXe siècle]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0546 SA 06-26
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 23 x 15,5 cm
description Tour démolie en 1952.
historique Qui était donc ce "bon allemand" ou "homme de la Roche", si réputé parmi les lyonnais ? De fait, le 24 juin 1820, alors qu'on inaugurait une nouvelle statue du "bon allemand", on parla de Kléberger et non plus de l"homme de la Roche" : des recherches avaient identifié Kléberger comme étant ce "bon alllemand", bienfaiteur de Lyon. La Ville participa à la souscription et la nouvelle statue, en pierre de Cruas, fut confiée au sculpteur Bonnaire, qui en fit un "Kléberger" digne du portrait que Dürer en avait fait en 1526. Kléberger ou Cléberger ou encore Cléberg, naquit vers 1485, à Nuremberg, et mourut à Lyon le 6 septembre 1546. Il travaillait dans la finance. Richissime, tout lui réussissait sauf sa vie de famille. Accusé d'avoir empoisonné son épouse, en 1530, ils'enfuit à Lyon, où il débarqua en 1531. Ayant épousé Pélonne de Bouzin, il devint l'un des plus riches marchands de Lyon, mais aussi l'un des plus charitables. A la suite d'une épidémie de peste, les bourgeois de l'Hôtel-Dieu, ouvrent une souscription pour aider les enfants malheureux. Kléberger inscrit sur la première ligne "un marchand allemand, 500 livres" et gagne alors son surnom de "bon allemand" quile suivra partout. Il prête aux rois, donne aux pauvres et emploie de grosses sommes, pour doter les filles pauvres et méritantes du quartier de Bourgneuf et de Saint-Paul..."Cléberger avait acquis, au nord de la ville, un domaine sis au-dessus de l'actuel quai de Serin, donc en rive gauche de la Saône, qu'il dominait. De sa maison d'été, il ne resta rien, sinon une tour cylindrique très haute et de fière allure qui fut dite "de la Belle Allemande".
note à l'exemplaire Tirage de Guy Borgé.

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